Oui, deux articles en un jour, et vites faits (bouh pas bien), je sais, mais let me introduce...
A prononcer Rahimé, claro que si ! Il est trop cool, je l'aime, c'est une histoire d'amour qui commence entre nous deux et tout. En plus, dessus, y'a moi en mode bonnasse qui le gratouille.
Pling plong !
1 commentaire:
Tiens, drôle, je n'avais jamais pensé à orthographié "Rahimé", comme ça. Si tu voyais le vrai, celui qui a inspiré le surnom à ton délicieux machin, tu rirais à gorge déployée.
Oui, à gorge déployée, tout à fait, encore plus vrai que quand ton eye-liner se fracasse en marée haute contre ta paupière. Toc.
Le vrai Rahimé est poilu. C'est un fait. Il porte des chemises désigual de toutes les couleurs. Il a un air coquin, et mesquin. Quand il rit, même très fort, on ne voit que ses dents du haut. On doit noter également la petitesse de ses pieds, tellement qu'on se demande tout le temps comment il n'est pas devenu un homme à bascule, un drôle de funambule. Jahimé-le-vrai a des lunettes, des cheveux grisonnants sur le tempes et son rasage fait d'à peu près sert à renforcer son côté décalé. Son français roule les "r" et ses remarques mettent en colère. L'étincelle chez lui, c'est plus une étincelle, c'est une flamme continue. Il parle espagnol, bien sûr, mais aussi français, anglais, et arabe. Il est l'auteur d'un livre très controversé sur l'évolution de la politique espagnole depuis le XXième siècle, qu'il dédicace avec une application et une auto-satisfaction non feintes dans tous les Virgin et les Fnacs des environs. C'est un être fascinant et horripilant. Il a la manie agaçante de faire claquer sa langue, en la faisant partir de très haut derrière son palais, et d'ignorer superbement tous les gens qui lui parlent, et qu'il ne juge pas intéressants.
Mais tu vois, Mirion Malle, Rahimé, c'est que quand il est blotti dans tes bras qu'il devient extra. Parce que Rahimé-le-vrai, on ne peut pas le gratter avec autant de concentration (?). On ne peut pas lui chanter des chansons. Et puis, Rahimé le vrai ne saura jamais. Jamais comment faire pour faire rire en quelques mots bien balancés, jamais comment dire "t'es belle" en deux traits d'aquarelle, comment porter du rouge à lèvres, comment accumuler autant de bazar, de bordel, de poubelles, de ribambelles de tout et de rien. Jamais comment vivre dans autant de poussière, avec autant de noir contre la paupière, et autant de love dans l'atmosphère. Jamais il ne s'est posé autant de questions, jamais il n'a fredonné autant de sons, jamais il n'a eu ta douce folie au diapason.
Il n'a jamais été autant de fois amoureux, jamais été Emo, jamais collectionné du Tokyo Hotel, jamais croqué autant de carottes, et jamais été autant en vrac d'un autre et trac des autres.
Alors rien que pour ça, Rahimé-le-vrai est dégoûté.
Et moi, j'aurais pas voulu crever avant de t'avoir rencontrée.
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