Voilà l'article de la semaine, encore avec du retard, arg, pardon ! Je l'ai commencé en me disant "haha ça va être court et rapide à faire" et puis comme d'habitude j'ai mis mille ans.En tout cas, j'espère que c'est un sujet qui vous intéresse, moi ça m’énerve pas mal depuis longtemps ce mème, j'ai envie de lui donner des coups de poings et tout.
J'aurais bien aimé parlé aussi du fait que tout le monde est blanc, mais ça s'applique aux deux sexe (merci le racisme), mais bon, l'idée est la même : exclure les oppressés de la représentation par les médias. Et je me rends compte que j'ai un peu écrit petit, j'espère que ça ira quand même !
Et oui, il y a des exceptions pour les personnages de filles : My Mad Fat Diary (d'ailleurs je ferai peut être un article dessus), Lena Dunham, etc. ; mais ça reste quand même, comme je l'ai dis plus haut, des exceptions (snife).
EDIT :
Je vois plein de gens qui me disent "oui mais c'est pas vrai on peut pas séduire dans la vie si on est moche" mais là je parle DES PERSONNAGES MASCULINS (ET FÉMININS) DANS LES MÉDIAS, donc dans les films, les séries, les bd, les dessins animés, etc. Tout comme je sais qu'une fille grosse, dans la vie, ne sera pas définie en premier par sa grosseur ; mais dans les films, oui, souvent, et malgré les exceptions, c'est ça.
Si je me focalise surtout sur l'aspect physique, c'est parce que le mème de départ parle de ça : on ne donnerait aux garçons que Musclor comme exemple physique comme on ne donne que Barbie aux filles. Or, ce n'est pas vrai, il n'y a pas que ce type d'homme représenté, mais tout un tas de types aux morphologies différentes. Oui, c'est vrai, l'acteur beau gosse de base sera plus montré, mais je ne le nie pas, je le dis même clairement + je dis aussi (c'est même l'objet de la deuxième partie) que Musclor est un perso sexiste, bien sûr ; mais, en reflet de notre société, le sexisme envers les garçons est plus "positif" (dans le sens où il prône des valeurs dominantes dans celle-ci) que celui envers les filles. Mais ça ne change rien au fait que le sexisme quel qu'il soit doit être déconstruit, qu'il s'applique aux filles comme aux garçons !
Voilà voilà, je répondrai un peu mieux demain !
BREF, quelques liens pour aller plus loin, youpi :
- Le mème original
- Deux articles sur Barbie en français, qui expliquent très simplement le "Barbie Paradox" : ici et ici
- Quelques tropes sur les personnages féminins : l'intérêt amoureux, la fille du groupe, le principe de la Sctroumphette (pas forcément un lien direct avec l'article mais très intéressant)
Vous pouvez retrouver cet article sur le tumblr, natürlich !
Et bien sûr, pour finir, la vidéo du bonheur :
HEY HEY HEY HEY HEY HEY HEY HEY BISOUS A TOUS I SAID HEY WHAT'S GOING ON
62 commentaires:
Bravo brave veau
encore un bien long article intéressant qui prouvera à certaines personnes que les féministes ne veulent pas tuer les hommes mais se battre pour leurs droits et image également .
Tout ça est très vrai, mais je pense que l'humour et le talent sont des valeurs prisées chez les femmes aussi, notamment par les autres femmes, mais aussi par de nombreux hommes. Il est vrai qu'on leur demande souvent aussi de correspondre à des critères de beauté précis, et on peut voir à quel point lorsque la presse vante la beauté "particulière", "atypiques" ou "difficile" d'actrices d'une grande beauté mais dotée d'une personnalité physique. Le "male gaze" (regard masculin ?) fait que les exigences en termes de canons de beautés féminins sont souvent partagées par les femmes ou encore par les hommes homosexuels.
Un complément sur les super héroïnes : Misère de la super-héroïne au cinéma.
(rien à voir, MAIS, du coup j'ai regardé un peu qui était Rebel Wilson (en fait je me demandais si elle faisait partie de la fratrie des acteurs Wilson), et donc non, MAIS, à l'école, Rebel se faisait appeler par son deuxième prénom (Mélanie) afin d'éviter les moqueries. Elle a trois frères et sœurs : Liberty, Ryot et Ammachy. (!!!)
Ses parents étaient des dresseurs de chiens professionnels. (!!!)
c'est vraiment bien et t'as su rester juste sur un sujet délicat, le propos est bien expliqué, le trait est de mieux en mieux, très lisible et marrant, mais je reste bloqué sur le "tous les mecs peuvent séduire, et ils veulent toujours la même fille!"... je suis pas de cet avis.
on peut pas nier qu'un mec beau charismatique grand fort musclé est forcément aussi attirant pour les filles qu'une jolie fille charismatique avec un corps de rêve pour les garçons.
on ne verra jamais de mec (ou de fille, bien sûr) normal-e sur une pub pour parfum, par exemple. l'idéal du grand mec musclé sûr de lui reste bien réel et on ne le changera pas en expliquant que c'est pas gentil pour les gros nerds à boutons.
à part ça, je te rejoins sur tout le reste!
tiens, cet endroit est l'équivalent du mordor pour une fille féministe, ça devrait te plaire: http://wizardchan.org/v9k/index.html
Mon avis : On gagnerait tous à ce que les gens dans les média ressemblent plus aux gens dans les supermarchés.
Voilà un point de vue bien argumenté. Je ne dois être qu'un faible homme puisque bon, ce que j'apprécie chez les personnages féminins des séries est souvent lié à leur apparence physique. Mais bon, je ne vais pas me forcer à apprécier d'autres standards non plus, bien que je ne réponde pas moi-même à tous les standards du Mâle ! ^^
Petit complément sur "l'homme mystérieux" : http://jolindiendanslaville.over-blog.com/article-l-homme-mystere-65999107.html et petite note humoristique sur le féminisme : http://jolindiendanslaville.over-blog.com/article-macho-girl-123112146.html
On peut aussi parler du fait qu'étrangement, les injonctions à la virilité ne dérangent les hommes uniquement quand les féministes se plaignent des injonctions à la féminité. C'est comme quand les féministes dénoncent le viol ou les violences conjugales : "hin, ouin, les hommes sont violés et battus aussi".
Bah moi je veux bien mais si ça vous dérange tant que ça, pourquoi attendre que les féministes dénoncent ce qui les oppresse pour l'ouvrir ? Vous êtes pas assez grand pour le faire tout seul ? Si ça vous révolte tant que ça, pourquoi on vous entend que quand vous avez besoin d'un argument pour faire taire les féministe ? C'est pas un peu dégueulasse d'utiliser les hommes violés et battus juste pour faire taire les femmes violées et battues ? Comment ça s'appelle déjà ? Ah ouais, de l'opportunisme.
Enfin la question ne se pose pas, en réalité, si les hommes disent "on souffre aussi" uniquement quand les femmes dénoncent ce qui leur fait du mal, c'est pour mieux les forcer à se taire. Ça s'appelle la silenciation. Un moyen habile de faire croire aux femmes que leur souffrance n'est pas à prendre en compte puisque les hommes souffrent de la même manière (mais seulement quand on leur rappelle, sinon la souffrance est étrangement parfaitement supportable, comme c'est bizarre).
Bref, on a pas fini d'en chier avec les male tearz.
Oh et bravo pour ce super article très bien expliqué, bien sûr. J'aime beaucoup ton style de dessin aussi. :) Grand merci.
j'ai juste envie de te dire encore merci pour tes articles qui sont sacrément bien foutus!! j'adore !
toutes ces histoires par rapport au viol dernièrement m'ont vraiment énervée au plus haut point, et c'est agréable que tu en parles si bien dans ton article !
Coucou
J'étais totalement en accord avec ton article jusqu'à l'exemple Big Bang Theory :
Mon coeur de grande fan à la série n'a fait qu'un bond. Je suis d'accord avec cet exemple jusqu'à la 3ème saison mais ils ont littéralement changé le cours de l'histoire depuis cette dernière.
De un : Avec l'arrivé de Bernadette (qui devient la femme d'Howard, bonjour le spoil) et de Amy qui devient la copine de Sheldon (d'amour). Elles ont toutes les deux un caractère propre à elle même. Amy est chercheuse en biologie et Bernadette chercheuse en médicale.
Revenons en à Penny, la blondinette que tu vises dans l'exemple : Certes, la madame est sexy et très "fille". Mais elle n'est pas MAIGRE (elle a même beaucoup de formes) et elle est représentée à 60% du temps en pyjama et cheveux sales.
Elle a un caractère bien trempée et était très superficielle au début de la série. Par la suite, elle laissera de côté cette superficialité, rien qu'en sortant avec Leonard, qu'elle raillera pas mal, d'ailleurs, tout en l'aimant quand même. (Anecdote : Les 2 acteurs sont même sortis ensemble dans la vraie vie).
(D'ailleurs Penny essaie de retourner à l'université pour avoir un diplôme supérieur et elle n'est pas du tout une potiche. C'est même elle qui a fait sa déclaration à Léonard. Ainsi que la déclaration de mariage).
Sheldon alias le grand beau geek sur lequel toute les filles fan de la série fantasme, (bonjour), qui sort avec Amy qui est loin, bien loin, très très très très très loin des canons de beauté habituel.
Mais la meilleure selon moi, c'est Bernadette : Petite, dodue, avec une voix hyper grisante et qui pourtant ne fait pas tâche à côté de Penny, sa meilleure amie. Elle est même très attachante, très jolie, très rigolote est fait partie des personnages préférés par l'audience.
Bref, je vais pas m'éterniser. Je t'invite à aller jeter un petit coup d'oeil au dernières saisons. Pour moi cette série, le vrai problème, c'est qu'elle sert des cliché "geek" en masse, ce qui peut vite devenir lourd.
Des bisous.
je te conseille Drop Dead Diva.
Personnage principal :
femme , intelligente, ronde , marrante.
Chouette article.
Bravo et merci à l'infini ! <3
Intéressant. mais mes soeurs ne jouaient jamais aux barbies à mon époque. elles préféraient jouer à Shera (la soeur de musclor) ou bien à Jem (la chanteuse rock)... C'était il y a 30 ans. Barbie cuisinière ne les a jamais attiré.
Encore un super article !
Du bon boulot.
@ shan
Drop Dead Diva d'accord c'est l'histoire d'une grosse et belle femme qui est avocate et gagne tous ses procès, mais il faut quand même le rappeler qu'elle est brillante grâce au cerveau/connaissances d'une autre, qui elle est montrée comme une ringarde moche timide et effacée, et d'ailleurs elle meurt.
Le personnage qui prend son corps et son cerveau est une cruche frivole totalement incompétente sans les connaissances de Jane, même si elle a bon coeur.
Sa meilleure amie est du genre nunuche elle aussi mais étrangement je la respecte plus parce qu'elle au moins progresse dans la vie grâce à sa propre personne...
Drop Dead Diva c'est la série que je regarde quand je veux me vider les neurones lol
Et sinon, article magistral ! Je me permets de garder les arguments sous le coude :)
Bravo pour cette note, j'ai juste un commentaire sur la forme : on dit "une oppression" mais "des opprimé(e)s" (et non "des oppressées" comme tu l'as écris. Sinon, ben ça veut dire qu'elles n'arrivent pas à respirer, quoi. Ce qui peut être une conséquence quand on est opprimée d'ailleurs).
Je suis désolé mais je pense que cet article est à côté de la plaque. Expliquer qu'il n'y a pas besoin d'être musclor ou bogoss pour séduire, c'est juste faux. Et c'est d'autant plus frappant quand on voit ce que tu appelles "les regular guys" : à part Tintin dont on ne voit jamais les abdos, je t'invite à checker ceux des trois autres (Gordon Levitt, Aaron Paul et Radcliffe). Nous sommes d'accord, ils n'ont rien à voir avec Stallone ou Schwarzenegger, mais tout de même. Je ne parle même pas du commentaire "mais bon, ils ne sont pas si loin des bogoss de la 'vraie vie'", qui illustre parfaitement ce que je viens de dire.
La seconde liste en revanche, est déjà plus correcte. Mais il ne faut pas oublier qu'on parle de stars (ici, de ciné), et que ça n'a donc rien à voir avec la vie réelle. Dans l'immense majorité des films d'action, le héros masculin est hyper musclé, viril, charismatique, etc. Reprenons cette liste : Michael Cera est surtout connu pour Scott Pilgrim => rôle de geek. Eric Elmosnino a été révélé en jouant Gainsbourg, qui avait lui-même un style bien à lui. Seth Rogen a joué dans des films de/pour geek, notamment "40 ans, toujours puceau". John Goodman joue souvent des rôles de méchant, ou bien pas très flatteurs (pas toujours heureusement). Et quand on parle de Danny Devito, je pense à ses rôles dans Batman (Oswald Cobblepot, le Pingouin, pas vraiment flatteur) et L.A. Confidential, où il joue Sid Hudgens (Hush Hush), journaliste magouilleur comme pas permis. Aucun ne joue de rôle franchement flatteur ou qui fait rêver.
En revanche, un exemple féminin qui réussit dans la chanson malgré son tour de ventre : Gossip.
Je trouve assez intéressant le fait que tu n'aies pas parlé du Prince Charmant et de ce qu'il représente. Un idéal complètement imaginaire, qui pourtant façonne chez la petite fille le garçon idéal qu'elle cherchera toute sa vie, avant de finalement comprendre la réalité. Problème, elle ne comprendra cette réalité que tard, parfois vraiment tard.
Pour conclure, je suis moi-même en faveur de l'égalité hommes-femmes, je trouve également dégueulasse que les femmes soient moins payées que les hommes pour le même travail, que l'on mette en avant des top modèles partout (pub, ciné, tous secteurs) pour bien appuyer ce que l'on considère comme être la "norme", que Barbie devrait avoir des dimensions réalistes, etc. Je ne me qualifierai pas de féministe pour autant dans le sens où je ne milite pas au quotidien pour ce genre de choses, je pense que d'autres personnes, vraiment actives, méritent mieux cette qualification. Je suis également convaincu que les féministes ne cherchent pas à réduire les hommes en esclavage ou les considèrent comme des bêtes cherchant à choper à tous prix, mais simplement à se battre pour une réelle égalité. En revanche, que l'on ne vienne pas me dire que c'est facile pour les garçons d'intéresser les filles, et que eux n'ont pas tant de stéréotypes que ça autour d'eux. Que l'on ne vienne pas dire que les filles se fichent pas mal du physique. La vérité, c'est que pour les deux sexes, il arrive un moment dans la vie où il faut prendre conscience que les personnages hyper typés que l'on voit partout, surtout dans la pub et au ciné, ce n'est pas la réalité. C'est valable pour les deux sexes. Et tant que cette prise de conscience n'est pas faite, les deux galèrent.
Pour moi, donc, faire toute une BD pour dire que "les gars, vous exagérez, c'est pas si difficile pour vous comparés à nous les filles", non seulement ça n'a pas de sens, mais en plus ça renforce au contraire cette espèce de lutte les uns contre les autres qui ne mène à rien.
Merci quand même pour ton effort d'explication et le partage de ton opinion. Bonne continuation.
@Myroie:
je suis assez interpellé par ce que tu dis.
tu dis que les hommes ne parlent des injonctions à la virilité que face à des féministes (ce qui est effectivement le cas) et en déduis sarcastiquement que c'est parce qu'on a pas de problèmes du tout et qu'on a la belle vie (mais comme on est méchants, on veut pas la donner aux filles donc on se plaint quand vous le faites.)
le problème est un peu plus subtil. le mâle viril qui nous est proposé (grand fort beau charismatique) et auquel on doit aspirer est suffisamment ancré dans la tête de tout le monde pour empêcher le fait même de se plaindre: l'idéal masculin est fort, donc ne se plaint jamais de sa condition. un mec normal qui se plaindrait en public de cet état de fait perdrait toute crédibilité, apparence de virilité. du coté des filles comme des garçons, la réaction standardisée à une situation pareille serait "putain, il a vraiment pas de couilles." quel garçon voudrait envoyer un message pareil à son entourage?
de plus nous n'avons pas d' "adversaire" défini comme vous avec la patriarchie, notre malaise ne peut donc se projeter que sur nous mêmes. tu ne ressemble pas à Brad Pitt? c'est ta faute. plains toi et perds le peu de virilité que tu arrives à projeter sur ton entourage, si tu veux.
tu parles de "silenciation": "Un moyen habile de faire croire aux femmes que leur souffrance n'est pas à prendre en compte puisque les hommes souffrent de la même manière"
juste après, tu lâches ce terme: "male tearz".
alors, je suis peut être pas très malin et je comprends rien à rien, mais il me semble que ce terme a été forgé par des pseudo-féministes pour l'UNIQUE raison de pouvoir dire aux hommes en deux mots que leur souffrance n'est pas à prendre en compte puisque les femmes souffrent de la même manière.
si la "silenciation" est un terme qui doit commencer à exister, elle se manifeste très clairement dans ton propos.
bref, tu sembles être le pire ennemi de l'égalitarisme que tu prétends prêcher et j'espère que présenter mon point de vue pourra te faire envisager le problème d'un point de vue plus nuancé, au lieu de tourner le féminisme en un match "gentilles madames contre méchants monsieurs". nous sommes une société, composés d'individus très différents et souvent complémentaires. PERSONNE ne doit avoir à être ignoré ou réduit au silence.
alors, voici mon commentaire méchant :
lorsque tu dis que si un garçon ne correspond pas au profil idéal, il a comme option d'être drôle, par exemple.
j'trouve que ça sonne un peu comme si on disait "ha bin ceux qui peuvent pas être astronaute, ils seront pilote de chasse".
être drôle, faut être honnête, ça n'est pas à la portée de tout le monde. en plus il faut avoir de l'assurance pour oser tenter l'option humour.
et si à la base on ne peut pas compter sur son physique, et qu'on n'aime pas trop parler, on ne passer pas pour "le mec mystérieux", on passera tout simplement, inaperçu.
je vais pas critiquer le reste de la note, car je suis quand même d'accord, là, en plus, je me forçais à avoir un avis divergent.
Si globalement j'adhère à un certains nombre de vos propos, j'ai par exemple toujours trouvé les personnages féminins de films ennuyant à mourir, je dois émettre une réserve.
Certes, d'avoir comme modèle un personnage actif est plus positif, mais j'ai l'impression que d'avoir comme modèle un héros plutôt qu'une potiche peut créer une pression démesurée chez les hommes sur ce qu'ils devraient faire.
Beaucoup d'insultes reposent d'ailleurs sur le fait que la virilité hétérosexuelle doit être méritée (t'es pas un homme, tu n'as pas de couille, pédé, lopette...), il en résulte que les hommes se tuent plus (suicide ou conduites à risques).
En ce qui concerne les repères actif/passif, j'ai rencontré un certains nombres de garçons qui ont eut besoin que leur compagne saute le pas. Inversement, je vois certaine fille trop attendre, foncez !
Bises, Capitaine Culotte.
Tiens, en pensant à tout ça. J'ai lu l'analyse d'un rôliste qui expliquait assez justement qu'il était parfois assez difficile de créer un personnage féminin dans ses parties de jeu de rôle. Il expliquait, que trop souvent, ces personnages partaient dans les dérives suivantes :
_"La sainte"
_"La pute"
_"La mère"
_"La victime"
Il observait aussi que certains scénaristes essayaient de sortir de ces archétypes, mais hélas ils tombaient trop souvent dans le travers suivant :
_"L'homme mais avec des seins et un vagin".
C'est à dire une femme agissant exactement comme un homme, dont la féminité n'intervient de façon que très anecdotique.
Il concluait en disant que ce qui lui a permis d'apprendre le mieux à créer des personnages féminins intéressants fut les retours des femmes avec lesquelles il jouait.
On admire de longue date des femmes qui ne sont pas connues pour leur beauté, mais qui ont été lettrées, courageuses, femmes de pouvoir, humoristes. Florence Forresti, George Sand, Mme de Sévigné, Mary Read, Olympe de Gouges...
J'ai cru m'étrangler en lisant "si tous les hommes peuvent séduire ils veulent toujours la même fille" : mais d'où ça sort ? Les regular guys ? Daniel Radcliffe n'est pas barraqué mais il est beau gosse. Les autres sont intelligents ou drôles. "Mâles alpha" dirait Huxley.
Spiderman a du succès parce que les geeks pas beaux, pas sapés, pas friqués, socialement pas brillants s'y reconnaissent. Je crois pas qu'il plaise aux filles mais je laisse la porte ouverte.
@Myroie
C'est délicat de faire l'avocat du diable dans ces cas là mais est-ce que la faible remise en question de la virilité par les hommes n'est pas due au fait que, tout simplement, être viril c'est aussi ne pas se plaindre et ne pas venir pleurer?
D'ailleurs perso je pense qu'en creusant on peut trouver des exemple de remise en question: des mecs qui disent qu'ils détestent le sport, ou qu'ils n'aiment pas les poils sur les hommes... Bon je dis ça pour nuancer parce que bien sûr, en cherchant on trouve toujours des exemples qui nous vont bien. Et c'est pas comme si les masculinistes faisaient ce boulot de déconstruction de la virilité, j'ai l'impression.
J'ai toujours partagé ton opinion et ton implication dans la défense de l'égalité homme/femme mais y a quelques points qui m'ont fait tiquer, que relève monsieur Anonyme du 17 avril à 18h50. Je n'ai donc pas trop d'intérêt à paraphraser mais j'appuie ses remarques. Le "geek sympa" et le "loseur" sont rarement mis en avant de la scène au même titre qu'un bégé lambda au corps parfait (1m90 et 80 kilos de muscles). Le côté "positif" du mec un peu loseur mais protagoniste principal est quand même au départ basé sur le "drôle" de la situation. Sa gueule de merde, sa situation de merde, et le fait qu'il peut finalement faire quelque chose de sa vie (draguer une fille canon). Si tu prends l'exemple de sitcom moins connues du grand public pour parler des mecs un peu loseurs placés sur le devant de la scène, ils sont aussi exceptionnels qu'une Lena Dunham.
C'est vrai que pour le coup je trouve tes arguments moins subtils, parce qu'en prenant le parti pris de dire d'emblée que c'est mille fois plus cool l'image du viking qui part à l'aventure avec sa hache de 8 tonnes, tu dénigres un peu le fait que cette image fait également du tort à la gente masculine. (Car oui le petit mec gros boutonneux dans son coin, au même titre que "la pauvre fille exclue qui écrit des fanfic" et "la grande gueule qui s'énerve vite" on le voit rarement au devant de l'écran)
Moi j'aimais bien le tigre dans Les Maitre de l'Univers. et Orko, super cool.
Sinon, je me demande toujours ce que deviens Whoopy Goldberg quand je vois cette next gen avec ces stars féminines du moment.
Je me demande aussi pouruoi on parle pas assez de Rebel Wilson qui joue dans la meme catégorie que Zack macheinchostruclis.
je me demande aussi pourquoi on parle de Zooey Deschanel qui a franchement pas beaucoup de talent.
Et je me demande aussi pourquoi on parle pas assez d'actrices comme Kat Dennings qui a certes un joli visage et des seins plus gros que la moyenne (enfin apparemment vu que c'est vendu comme ça dans 2 Broke Girls un peu) mais qui est cool, geek et totalement et délicieusement folle (d'après son blog qu'elle tient plus d'ailleurs depuis qu'elle a enfin trouvé de quoi bouffer avec des films et des séries télé).
Bref, je m'apperçois surtout que c'est un peu dommage de vouloir s'identifier à des acteurs anglo saxon quand en France, on a une palette d'actrices un peu plus riches. M'enfin, c'est l'internette... et l'internette, c'est anglo saxon.
Ah et sinon, pour revenir sur le fond de l'article/dessins: j'ai bien aimé l'effort d'explication. C'est bien l'explication.
J'avais juste envie de dire : génial ! Ça fait toujours plaisir d'entendre ou de lire la Réalité. Malheureusement, nous n'en entendons pas ou n'en lisons pas assez souvent. Quoi que je ferai bien de la pub pour les articles féministes de Madmoizelle et pour l'incroyable Causette, hein ! :)
J'ai découvert ton site avec cet article et c'est une réussite, tu as trouvé une nouvelle lectrice ;)
Bonne continuation !
c'est intéressant cet article !
Pour les filles je pense à des héroïnes comme Bridget Jones ou encore "Le destin de Lisa", des modèles un peu plus normaux que la bimbo barbie.
Mais c'est aussi intéressant d'analyser l'héroïne ( et le héros) d'un succès comme 50 nuances de grey : la jeune femme pas très belle, dans une sorte de moyenne, qui emballe l'homme à la fois beau et milliardaire (et plus ou moins bête de sexe...)
je pense qu'il y a autant de clichés que... de clichés sur les soi-disant clichés, et qu'en fait à notre époque il commence vraiment à y avoir tellement de tout et n'importe quoi que c'est quand même difficile d'identifier une "culture dominante", que celle-ci soit patriarcale ou autre... disons que pour chaque "culture" on voit quand même assez bien heureusement se développer une tout aussi important "contre culture".
L'exemple de THE BIG BANG THEORY est tournée dans le sens de ton propos. Mais Bernadette n'est pas une poupée plastique insipide, et elle tient pourtant un rôle important. Emy elle aussi est un exemple, l'actrice est réellement neuro-scientifique ... dans le même délire Nathalie Portman qui est une très belle femme, et une bonne actrice, est aussi diplômée et maitre de conférence.
La représentation des genres que nous nous faisons n'est pas que le fruit d'Hollywood ... notre propre sensibilité joue quand même plus.
Aaaah, Barbie...si connue, qu'elle a le mérite de rendre le message clair. Et je ne changerais pas un iota à votre article qui exprime bien les choses, à un détail près: je changerais "Barbie" par "Bratz", qui dépeint un modèle féminin réellement superficiel. (mais moins célèbre, je vous l'accorde). Pour Barbie, c'est plus compliqué, outre ses films où on l'a vue devenir mousquetaire (bien qu'entendant dire "C'est interdit aux femmes"), je n'ai personnellement pas été influencée par mes Barbies de la façon décrite, cf ici pourquoi: http://www.slate.fr/story/17107/barbie-pourquoi-tant-de-haine. Je vous renvoie au documentaire "Histoire de jouets" pour expliquer pourquoi "Barbie porte des habits roses mais a su en faire craquer quelques coutures." Souvenez-vous qu'elle est toujours la seule femme allée sur la lune ou qui aie été président des Etats-Unis. CQFD. http://www.ina.fr/video/CPD10005887
Ben moi quand j'avais 5 ans, j'étais au Club Musclor, et j'avais reçu une lettre (avec un pins) qui disait qu'il allait venir sauver la Terre en 2016. C'était il y a 25 ans. J'y crois encore. Et curieusement, un film He-Man est annoncé pour 2016. HUM. COINCIDENCE ?
(désolé, j'aurais aimé que ça soit plus constructif).
Le raisonnement est mauvais.
Déjà le plan en trois parties avec intro conclusion comme à l'école. C'est gentil de le faire mais si c'est pas maîtrisé c'est contre productif. Une introduction c'est supposé introduire. C'est dedans que tu définis ton sujet, pose une problématique, annonce comment le sujet sera traiter, donner des comparaisons dans le temps/cultures. Là non, tu présentes brièvement Barbie et Musclor. Cependant, au lieu de t’intéresser à introduire le sujet tu te contentes de te présenter TOI, comment t'as eu cette idée merveilleuse et que ceux qui ne pensent pas comme toi sont des hypocrites. Beaucoup d'éléments du I. avaient d'avantage leur place dans l'introduction que dans une partie à part. Ensuite les transitions entre les parties complètement absentes nuisent à la fluidité de la démonstration. De même, faire des I., II. et II. apparent dans un blog BD contribuent à ce manque de fluidité.
Au delà de la forme, les exemples sont un un énorme problème pour deux raisons : le choix de ces exemples et leur utilisation.
Le choix commencer avec Barbie et Musclor pourquoi pas. Toutefois cela demande une recontextualisation au moment de les introduire. Tu ne poses que des exemples américains et parfois vraiment daté. Ils font aujourd'hui très dépassé, en tout cas pour Musclor.
Tu part des exemples pour en faire découler ton raisonnement. C'est un problème énorme. au lieu d'illustrer une thèse ils servent de base à une extrapolation qui amène à un raisonnement fragile. Le raisonnement est contestable a fortiori quand on trouve les exemples mauvais dans un premier temps. A procéder de cette manière la seule façon d'avoir quelque chose de solide ça serait d'avoir une liste exhaustive et correctement contextualisée, mais cela est fastidieux à faire et pénible à lire. En contre exemple à ta note, il est facile de se demander pourquoi si la société est tant oppressante à l'égard des femmes par le biais de différent médias, il n'est pas surprenant de voire Valérie Damidot en couverture de Gala ?
Et pour finir certains points de ta pensée me semblent frôler le point "c'est de leur faute si elles se font violer vues comment elles s'habillent". Egalement reprocher au clicher de la fille grosse de représenter des filles grosses c'est hum... stupide ?
Bon je vais arrêter là, mais la prochaine fois fait des efforts ça serait sympa.
Je commence à trouver ça sympa tes posts féministes qui remettent les choses au clair, même si j'en lis à la pelle en anglais. Bizarrement en France je sais pas, pas que ça n'existe pas mais j'en vois beaucoup moins!
Je pense que même si les médias vont montrer une majorité d'acteurs beaux (et blancs!) ben on est quand même plus relax du côté des hommes (on peut avoir un acteur en surpoid sans centrer son personnage autour de ça).
Donc c'est kewl continue, ce meme m'a hérissé les poils également mais je me contente de soupirer et passer mon chemin.
Ce qui pourrait être sympa comme article serait de montrer que le but des féministes n'est pas d'avoir plus de droit que les hommes mais que certains points desquels ils se plaignent, ben on les défend aussi parce que tout ça est lié.
Par exemple pourquoi un homme ne peut pas s'habiller avec des habits féminins alors que les femmes le font tout le temps ? Qu'y a-t-il de si choquant à ressembler à une femme, pourquoi c'est vu comme de la faiblesse ?
Pourquoi est-ce qu'on prend pas au sérieux les abus sur les hommes dans un couple hétéro ou le viol sur un homme ?
je suis fondamentalement d'accord avec l'analyse de ce dessin. Néanmoins je pense qu'il manque quelque chose dans votre analyse. En effet vous dites à juste titre que ce dont souffrent les hommes est bien moindre par rapport à l'oppression économique et sociale que vivent les femmes. Cependant je pense qu'il aurait été bon d'ajouter le descriptif de "valide" pour celui qui domine (homme hétéro, blanc ET valide). En effet le chantage à la virilité est particulièrement violent à l'égard des hommes en situation de handicap. Un homme en fauteuil par exemple (c'est mon cas, je le connais donc mieux) de part l'influence du patriarcat paraît donc "diminué", faible et donc non attractif. J'aurai trouvé ça cool qu'il en soit fait mention ici ;)
Si les hommes ont tout à gagné du féminisme, pourquoi continue-t-on de "sexualiser" cette lutte en appelant cela du "féminisme" ?
Il s'agit malheureusement d'une logique binaire qui tend à dresser deux franges de la population l'une contre l'autre.
Par ailleurs, le féminisme avait certainement un rôle à jouer lorsque de profondes inégalités sociales perduraient (droit de vote, dépendance financière, etc.)
Mais aujourd'hui, les femmes ne sont absolument plus handicapées sur le plan social. Elles ont exactement les mêmes droits que les hommes, et disposent de surcroît d'un ministère consacré à elles !
C'est pourquoi le féminisme moderne ne sert à rien. Il ne fait plus qu'entretenir le vieux fantasme qu'une population composée d'individus androgynes ou asexués permettrait l’avènement d'une société plus juste.
Or, il existe des tas de luttes (comme par exemple la lutte des classes), qui englobent d'ores et déjà le combat pour l'égalité homme-femme.
En effet, les femmes ne possèdent aucun intérêt commun. Il existe des femmes riches qui dominent des femmes pauvres. En ce qu me concerne, que je me fasse exploiter par un bourgeois ou par une bourgeoise, j'en ai absolument rien à foutre.
Sans rire, comment peut-on espérer prôner la parité dans une société de classe ? Sans jamais aborder la question du capitalisme ou la remise en cause des rapports de production ? C'est juste une putain d’incohérence qui décrédite en 2 secondes cet article.
Le féminisme n'est absolument pas un courant de pensée subversif. J'en vous pour preuve la complaisance des médias à l'égard des associations féministes.
Heureusement que dans mon entourage, je connais certaines femmes ayant suffisamment de culture politique pour éviter de tomber dans tous les pièges que la société leur tend. Dans le cas contraire, j'avoue que je serais certainement devenu misogyne.
Bref, cet article ne m'a absolument rien appris. Et l'ironie du sort, c'est que mon post ne fera pas changer d'avis ces féministes enragées.
Au moins, pendant que ces dernières m'auront lu, elles n'auront pas déblatéré leurs conneries habituelles. C'est toujours ça de gagné.
a l'anonyme du dessus : Alain Soral ? Toi ici ?
Merci, j'ai adoré, je vais partager sans modération!
Encore un récit qui ne présente que ce qu'il a envie de montrer et qui y apporte plein d'erreur... T'es-tu renseigné auprès de la gente masculine pour savoir ce que représentait pour lui les figures que tu présentes ?
En tant que garçon je peux t'assurer qu'un homme présentant tout les critères de séduction ne sera pas forcement vu comme quelqu'un de cool, parfait... Il peut aussi être vu comme étant superficiel, trop féminin...La société pousse à la virilité. Si tu n'es pas grand et muscler il te reste la possiblité d'avoir des super-pouvoirs..
De l'autre côté une femme peut aussi être jugé sur ces compétences et sur sa personnalité. Bien sur que les hommes préfères des femmes "bien faite" comme les femmes préfèrent les "hommes bien fait"...
Il y a des TONNES d'exemples qui présentent des filles aux critères "différent" mais que tu oublies car tu préfères rester sur tes critères. Rapidement je vois des personnages féminins fort qui sortent du lot et qui pourtant sont adulés : Jeanne d'arc, Merteuil, Bridget Jones...
Penser toujours l'image de la femme comme étant d'intéret amoureux est triste (tu n'as donc pas remarqué que dans big bang theory il y avait 3 filles Géniales qui ne représente pas un "intérêt amoureux" et qui ont un rôle clef dans l'histoire ?
Arretons d'imaginer qu'être née garçon est une chance et qu'être née fille est horrible.. Etre une femme à aussi ses avantages...non ?
Pourquoi voir les activités que fait Barbie (faire la cuisine et du shopping, être la plus jolie) comme des choses futiles, par rapport à combattre des méchants ?
Je préfère mille fois mettre une jolie jupe plutôt que de me battre contre un squelette.
Une fille ronde peut s'identifier à une héroïne fine, en principe d'ailleurs tout le monde peut s'identifier à n'importe quel personnage modulo une ou plusieurs caractéristiques communes. Vouloir "représenter" trait pour trait tout le monde est impossible, vu le nombre de personnes sur Terre.
Le mieux serait d'arrêter à "oui la patriarchie fait mal aux hommes aussi". Argumenter sur qui est la grosse victime c'est de tomber dans le piège que les anti-feministes nous tends. Ça place les féministes en plain dans le rôle "anti-homme" que les anti-féministes aiment peinturer sur eux. Le mieux c'est d'éviter les comparaisons.
On s'en fout c'est qui la plus grosse victime. Le fait est que les gender-roles sont pas juste pour personne alors travaillons ensemble pour créer une société moins sexiste.
N' oublions surtout pas ceux qui aident normalement un être a se construire ... les parents
Il est surtout dommage que tous ces médias est un impact aussi grand sur l'éducation et donc la construction des enfants
la tâche des parents en devient plus complexe mais mettre en garde ses enfants et leurs expliquer les mécanismes utilisés et comment survivre dans le monde dans lequel ils sont nés est devenu primordiale mais pas insurmontable
on peut aussi élever nos enfants sans tout ces clichés de genre , ils passeront par une phase d'identification car ils en ont besoin mais a nous adultes de leur montrer qu'on peut vivre sans forcément suivre un diktat qu'on est libre de penser faire et dire par soi- même quelque soit notre genre
" Je l'ai commencé en me disant "haha ça va être court et rapide à faire" et puis comme d'habitude j'ai mis mille ans."
N'était de cette erreur de jugement que je fais sans arrêt, je n'accomplirais rien car je me découragerais probablement devant l'ampleur réelle de la tâche.
"Waspberry a dit…
a l'anonyme du dessus : Alain Soral ? Toi ici ?"
Parce que ta culture politique et sociologique n'est en mesure de m'apporter la contradiction, tu préfères évoquer un ersatz de godwin point. Brevo, cela doit être passionnant de discuter avec toi, vraiment.
Cela ne m'étonne qu'à moitié. En effet, devant de tels arguments, aucune féministe n'a su les contredire.
ou peut être que personne ne te contredit parce que tu es dans le top ten des plus gros crétins et que ça nous rend tous un peu compatissants, parce que ça doit pas être facile tous les jours.
Tu peux même peut être chercher des faq féministes pour voir que tes arguments sont en papier machine, je pense qu'il y en a cent mille et qu'elles répondent souvent à tes idées pas très très poussées ; parce que c'est pas notre rôle de t'éduquer.
allez kiss
Anonyme qui n'aime pas les féministes: j'ai un peu hésité, mais la féministe enragée, poilue, mal baisée, dénuée de toute culture que je suis va te répondre point par point.
-Le mot féminisme continue à être utilisé pour deux raisons principales:
1)pour rendre hommage aux premières avancées qui ont été faite sous ce nom (droit de vote, avortement...)
2)parce que si le sexisme touche tout le monde, comme l'explique cette BD, les rôles donnés aux hommes et aux femmes sont totalement dissymétriques: il faut vraiment se voiler la face pour ne pas voir qu'ils s'inscrivent dans une dynamique dominé/dominant (le patriarcat). Si ce point ne te convainc pas, je pourrais le développer si tu veux.
-Il ne s'agit pas de "dresser deux franges de la population l'une contre l'autre". Le féminisme ne s'attaque pas "aux hommes" (ça n'aurait vraiment pas de sens!), mais au patriarcat, qui est une organisation sociale à laquelle participent autant les hommes que les femmes. (la preuve: Christine Boutin!)
-Comme tu le soulignes, les droits officiels des hommes et des femmes sont aujourd'hui les mêmes (heureusement!), c'est pourquoi le féminisme combat aujourd'hui les inégalités plus pernicieuses. Je n'ai pas le courage de te recopier la liste des revendications actuelles, voici donc un lien: http://blogs.mediapart.fr/blog/segolene-roy/041213/pourquoi-nous-avons-besoin-du-feminisme-en-france-au-xxie-siecle
-Pourquoi souhaiter hiérarchiser les luttes? Ce n'est pas parce qu'on lutte pour l'égalité homme-femme qu'on ne lutte pas contre les inégalités sociales. Tu décides que la lutte des classes est plus importante que la lutte féministe, c'est ton droit, mais penser l'inverse n'est pas moins justifié, et surtout, l'un n'empêche pas l'autre.
(suite dans un autre commentaire)
(suite)
-"La complaisance des médias à l'égard des associations féministes": tu rigoles j'espère?! Ce que nous montre très majoritairement les médias c'est soit des actions "chocs" qui ne réunissent pas tous les féministes (Femen...), ou sinon ils parlent de revendications qu'ils considèrent futiles avec condescendance. Pour exemple, le mademoiselle dans les papiers administratifs: ça devrait pourtant être une évidence pour tout le monde, que de nos jours, il n'est pas normal de faire une distinction entre la femme mariée ou non dans les papiers officiels, alors que l'on ne la fait pas pour les hommes, ceci étant un vestige d'une société où on considérait la femme comme étant soit sous la tutelle de son père, soit sous celle de son mari. (Je ne parle pas de la vie privée des gens, si des femmes aiment se faire appeler Mademoiselle dans la rue, ça m'est bien égal.)
Pour conclure ce point: actuellement la très grande majorité des gens que j'entends ne pas vouloir se définir comme féministes refusent ce terme parce qu'ils n'en connaissent que ce qu'en dit les grands médias, et y voient quelque chose de négatif. Donc complaisance: non, désolée, mais vision biaisée et négative: oui, très souvent.
-Je suis ravie d'apprendre mon manque de culture politique, merci. Ensuite, pour les pièges en question: il est actuellement bien plus dur de se dire féministe que l'inverse (les gens préfèrent dire "je ne suis pas féministe, mais..."). A tout les coups, face à un public peu averti de ce qu'est réellement le féminisme, on se prend des tas de clichés débiles dans la figure.
Si rencontrer quelques femmes féministes te suffit à devenir misogyne, je suis désolée de te l'apprendre, mais tu as l'air d'avoir un problème dans tes relations avec les femmes. Et si tu rencontres un homme féministe (oui,oui, il y en a!), tu deviens misandre?
-Non, ton post ne fera pas changer d'avis les féministes enragés (merci du cliché, et pas besoin d'accorder au féminin), déjà parce que son ton est désagréable, et ensuite parce que, preuve en est ce commentaire, la plupart d'entre eux y trouveront des réponses aisément.
Bon la dernière phrase se passe de commentaire: insulte et condescendance, c'est toujours agréable.
Super article! Si ce n'est pas déjà fait, je t'invite à lire Linda Nochlin "Femmes, art et pouvoir" un ouvrage très intéressant et très accessible, quelque soit le niveau d'érudition en art.
Super article! Si ce n'est pas déjà fait, je t'invite à lire Linda Nochlin "Femmes, art et pouvoir" un ouvrage très intéressant et très accessible, quelque soit le niveau d'érudition en art.
En effet, tu as dû être bien énervée en écrivant ce texte.
Dans le livre À la croisée des mondes, c'est une héroïne, Lyra BELLACQUA. Ce roman écrit par Philipp PULLMAN parle de tuer Dieu.
Mirion, je t'aime!! J'adore ce que tu dis et j'adore ton style!! Continue, ne t'arrête jamais et surtout ne laisse pas les rageux te déstabiliser!
Chère Mirion, merci de faire ce que tu fais, de poster ce que tu postes avec humour et talent, merci d'être vigilante (on sait combien ça peut être épuisant). Plus je te lis, plus j'ai envie de te conseiller une bédée géééééééniaaaaaaale qui me fait beaucoup penser à ton approche. C'est Les Sentiments du Prince Charles de Liv Strömquist (chez rackham). Tu connais ?
La bise !
Isidore : haha c'est rigolo, je viens juste de la commencer ! J'en suis au passage sur Whitney Houston et pour l'instant je trouve ça vraiment super bien !! Merci en tout cas !
Et pareil Eboueur, rigolo car je viens de relire A la croisée des mondes, que j'avais adoré petite, et je réalise maintenant que malgré quelques perso (Lyra bien sûr, Serafina Pekala, Mary Malone), la plupart des perso féminins sont négatifs (sauf quand ce sont des mères clichées, comme Ma Costa ou la mère de Will).Lyra d'ailleurs se soumet super vite à Will (alors qu'elle a dupé un ours juste avant...). Et bon, la société de Lyra est hyper sexiste, et c'est pas vraiment critiqué, ce qui est un peu triste. Enfin voilà je savais pas trop si ton commentaire est une critique et que tu citais ça comme contre-exemple, mais je réponds quand même.
Tout le monde : MERCI BEAUCOUP de tous vos encouragements, ça fait tellement plaisir tel un brasier dans mon coeur. Comme d'habitude, on a de bons gros troll, mais bon c'est pas comme si c'était chose rare quand on prononce le mot "féminisme" ahlala. Un gros gros gros merci plein d'amour pour tous les gens qui prennent le temps de leur répondre malgré tout, vous êtes bien les plus courageuses. Et pour les remarques et les critiques, je vais y répondre au plus vite sous l'article, stay tuned ! (pardon d'avoir utilisé cette expression) (vraiment déso) (toutes mes excuses)
MERCI ENCORE et à très bientôt !!
Boooooo c'est trop génial ! je viens de tomber sur cet article (brillant, hyper drôle, bien écrit, bref je me coucherai moins en colère contre tout le joli monde qui m'entoure) et puis le reste de ton blog... j'adore tes illustrations, tes textes sont intelligents, intéressants, toujours clairs et surtout jamais prise de tête.
en temps que femme et puis en temps que fan de l'internet right now je te dis MERCI
Lena Dunham est un peu en passe de changer les mentalités sur la représentation du corps féminin. Je suis d'accord avec ton article mais je pense que cette exception commence a prendre de plus en plus de place dans la pop culture.
Un corps imparfait peu séduire/être désirable et se montrer.
On a beau dire ce qu'on veut..He Man avait quand même un bonne coupe au carré. Et ça tout le monde s'en fout, alors que c'est le premier mec à lutter pour le transgenre..
Mais j'ai bien compris que sur ce blog, tout, strictement TOUT est passé au crible du genre, du sexisme et d'une "loi" masculine. Comme UNIQUE sens de lecture. Quitte à passer sur des détails essentiels : l'humour (pour Titeuf c'est flagrant), le droit d'auteur et la psychologie entre autres..
Big bisous
Je suis assez d'accord avec ce que tu exposes dans ton explication. Cela la ou je trouve que tu généralise peut être un peu trop vite c'est sur la place de la femme soit disant passive, voire soumise a un intérêt simplement sexuel.
Tu oublie le personnage de WonderWoman dans les comics dénuée de rose, et tout aussi "forte" que n'importe quel super héros du sexe opposé. Il y'a énormément de créations qui montre des personnages féminins parfois avec beaucoup plus de charisme comme dans la série Scandal ou tout simplement dans Game Of Thrones.
Je suis par contre tout à fait d'accord que souvent la place de la femme est un peu ternie par des rôles qui les représentent mal. Il y a aussi une grande partie d'interprètes féminines qui jouent de leurs atouts consciemment et sans y être contraintes afin de toucher le public testeroné.
Rah mais bordel, c'est pas un concours de qui souffre le plus des dogmes sexistes.
Le même sujet traité il y a 4 an par Laci Green :
https://www.youtube.com/watch?v=XoABPi5wTI4
Elle compare pas une souffrance à l'autre, elle justifie pas l'une plus que l'autre et surtout, elle minimise aucune des deux.
Je me permet de poster un commentaire maintenant, alors que le sujet commence sérieusement à dater, car c'est un sujet qui me semble important de traiter différemment qu'il ne l'est souvent. Ici l'auteur commet une erreur fondamentale : celle de considérer le sexisme anti-homme de la même manière que le sexisme anti-femme, à travers la question des représentations. Certes, c'est un peu le thème global du blog, mais il entretien ainsi l'illusion que ces deux formes de discriminations seraient de nature identique, ce qui permettrait donc de les évaluer en terme quantitatif. Or, la misandrie et la misogynie ne s'exercent pas du tout dans les mêmes conditions.
Comme ce blog le montre assez bien, la misogynie est une violence populaire, qui s'exerce au quotidien. On la trouve dans la rue, dans les remarques sexistes, et dans les représentations quotidiennes. La misandrie, elle, est au contraire une violence institutionnalisée qui s'exerce dans des lieux officiels spécifiques. En particulier dans la justice, qui est affreusement sexiste en France. Par exemple 98% des détenus français sont des hommes ! Pas 60 ou 75%, mais 98% ! Le milieu carcéral est presque exclusivement masculin. Dans le même ordre d'idée, environ 80% des punitions du secondaire (colles, avertissements, devoirs supplémentaires, etc.) sont données à des garçons. Dès lors qu'elle est institutionnalisée, la répression s'exerce massivement sur les hommes, et très rarement sur les femmes. Un même crime, commis par une femme, sera sanctionné deux à trois fois moins durement. En 2011, on comptait environ 560.000 femmes ayant subi des violences conjugales (physiques ou sexuelles) dans les deux années précédentes, contre 270.000 hommes. 1/3 des victimes de violences conjugales sont donc des hommes. C'est deux fois moins que les femmes, mais c'est néanmoins importants. Dans la même année 15 000 hommes ont été condamnés pour violence conjugale, contre 450 femmes. 97% des condamnés sont donc des hommes, alors qu'ils représentent 33% des victimes.
Tout ce long développement pour dire que la violence contre les hommes existe bel et bien et qu'il est absurde de vouloir la minimiser en la comparant à celle qui s'exerce contre les femmes. Les deux formes de violence sont très différentes. Ca ne sert à rien de comparer Barbie à Action Man, parce que la discrimination contre les hommes vient plus des institutions judiciaires que de la publicité.
Mh, je ne suis pas vraiment d'accord avec cette diabolisation de la Barbie que font la plupart des féministes. Contrairement à la majorité, je ne pense pas que celle-ci soit un modèle aussi négatif qu'on puisse le croire.
D'ailleurs, "modèle", je me demande bien d'où ça sort. Barbie n'est qu'un simple jouet. Ses créateurs se sont-ils déjà vanté d'avoir créé un exemple à suivre pour les petites filles ?
Évidemment, comme vous l'avez précisé dans votre article, les proportions de Barbie ne sont pas réalistes. Je ne sais pas si vous avez fouillé un peu le net à ce sujet, mais des scientifiques ont même révélé qu'un être humain avec de telles mensurations ne pourrait ni se tenir debout, ni soulever des objets à l'aide de ses mains, et posséderait en plus un abdomen si petit qu'il ne pourrait contenir tous ses organes vitaux ! Idem pour les poupées telles que les Winx, les Bratz, autres jouets-stars qui possèdent elles-aussi des proportions totalement irréalistes.
C'est sur ce dernier point que je veux insister : Barbie ne peut pas être vue comme un modèle par les petites filles, justement car elle va à l'encontre de ce qu'est la définition d'un modèle : sa morphologie est impossible à atteindre.
J'ai possédé, comme beaucoup d'autres fillettes, des poupées Barbie dans mon enfance. Et je pense personnellement que malgré toutes les critiques que l'on peut faire sur elle, celle-ci séduit beaucoup plus son public visé que les autres jouets tels que la Lamilly, par exemple, conçue pour être la plus réaliste possible. Le projet n'est pas mauvais en soi, mais où est la fantaisie là-dedans ? Quel charme peut dégager ce genre de poupée ? Et quels aspirations pour les petites filles, hormis celle de devenir une "madame-tout-le-monde" ?
Si Barbie exerce effectivement un rôle de "modèle" sur les petites filles, je ne pense pas que celui-ci soit si mauvais que ça. Son slogan est après-tout "Tu peux être tout ce que tu veux". Comme vous l'avez précisé, Barbie a été représentée dans beaucoup de métiers différents : mannequin, hôtesse de l'air, sage-femme, maîtresse d'école, vétérinaire... et même si elle est à chaque fois vendue avec une tenue de rechange si possible rose, cela contre-argumente la non-existence présumée de l'intelligence de Barbie.
(suite) Quand au fait qu'elle soit toujours représentée en rose, il m'est avis qu'on se trompe d'interprétation. Et si le "but" de la Barbie n'était simplement pas de montrer aux fillettes qu'elles n'ont pas à renoncer à leur féminité pour réussir, quelle que soit la voie qu'elles décident de suivre, que ce soit créatrice de mode ou médecin ? Et les critiques que peut endosser la célèbre poupée confirment à mon sens que dans l'opinion populaire, une femme sexy ne peut pas être considérée comme un modèle positif pour la jeunesse puisque sa réussite n'est forcément due qu'à sa physique de rêve.
Bref, ce fût un commentaire assez long mais je tenais à vous faire partager mon avis à ce propos. Si je voulais encore plus approfondir ma pensée, je vous conseillerai de regarder le dessin-animé Ever After High (peut-être connaissez-vous déjà la franchise grâce aux poupées qui ont beaucoup de succès) qui met en scène des héroïnes aux mensurations irréalistes, coquettes à souhait, très féminisées (toutes sont représentées en robes, chaussures à talons et très maquillées) et qui pour la plupart sont des princesses. Et pourtant, ce sont des héroïnes fortes et qui savent ce qu'elles veulent, qui luttent pour prendre leur destin en main et sortir du rôle qu'on leur a attribué qui est un obstacle à leur bonheur personnel. L'une d'entre elles veut même devenir chevalier, et est pourtant l'une des plus apprêtée si ce n'est pas LA plus féminisée en apparence.
Bref, c'est tout ce que j'avais à dire, et puisque nous sommes en 2016 dans quelques heures je vous souhaite une bonne année, c'est la moindre des choses :) (et ne vous méprenez pas, j'adore votre blog que j'ai découvert il y a peu, ce qui explique la date de mon commentaire).
haaaaaaaaaaaaaaa ! mais merci !!!
j'en parle assez souvent autour de moi et je sens les gens être de plus en plus réceptifs, mais sérieusement, j'aimerais tellement que la "grosse" (faut rajouter qu'en général elle a des lunettes, parce que LA femme ne peut avoir des lunettes que parce qu'elle est mal dans sa peau, moche ou grosse) soit parfois simplement un personnage où le poids n'entre pas en question !!
je n'ai jamais regardé le film américain où le type tombe amoureux fou d'une femme ultra mince qui s'avère être super grosse.. et que ses potes sont horrifiés.. je ne veux pas connaître la fin du film mais j'ai toujours pensé que l'on pourrait un peu changer de refrain !
en tout cas merci tout plein pour ce billet !!
Super analyse! On a fait une vidéo sur le mythe de la virilité nous aussi à voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=8pKoyBHIYGI&t=7s
D'ailleurs, on prépare une nouvelle vidéo sur le "syndrome Trinity" et je voulais te demander l'autorisation d'utiliser ta super BD afin de l'illustrer. Sourcée, cela va de soi.
Je suis ravie d'avoir découvert ton travail en faisant mes recherches, je vais te suivre de près (flippant sorti de son contexte)
Chloé (D'où tu parles)
100% d'accord. J'ajouterai même que toutes ces représentations stéréotypées conduisent les filles à faire elle-même preuve de préjugés sexistes, envers leur propre sexe. Personnellement, la série Girls m'a ouvert les yeux à ce sujet https://popitornot.wordpress.com/2018/05/15/comment-girls-ma-confrontee-a-mes-stereotypes-sexistes/
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