mardi 2 juin 2015

Les personnages féminins forts : bagarre mais pas seulement.














Pour aller plus loin :

- Mon article sur Musclor et Barbie que je mentionne dans cette note.
- Deux articles sur Sansa (pré saison 5... HUMPF) : un en français et un en anglais !
- Un article du très bon blog lecinemaestpolitique sur les méchants effeminés de Disney.
- Les deux articles d'Anne-Charlotte Husson sur son blog à propos de Compagnon, toute seule et avec Denis Colombi. Je me permets de vous conseiller de parcourir tout le blog car c'est un des meilleurs sur le sujet de genre !
- Les deux interviews d'Antoine Compagnon : sur le Figaro et sur les Inrocks.
- Le documentaire La Domination Masculine de Patric Jean (ceci dit, attention, Patric Jean fait partie du groupe gênant et abolitionniste Zéro Macho).
- La page wikipédia du concept du "care"
- Le livre de Germaine Tillion dont je parle est Le Harem et les Cousins ; cependant je ne l'ai pas lu mais j'ai lu le livre très intéressant de Claudine Cohen, La femme des origines, où elle parle de ce livre. Crêpe Georgette a fait un très bon article sur ce livre.
- L'enquête AFP sur la répartition des tâches au sein d'un couple. 
- Les définitions des tropes Action Girl et Faux Action Girl. (en anglais)
- Deux articles et un sujet de forum sur le problème des "Strong Female Character" (en anglais) : ici, et .
- Un super article en anglais sur le Trinity Syndrom !
- Des petits strips vraiment rigolo de Kate Beaton sur les Strong Female Characters héhé


VOILA ! J'espère que ça vous a intéressé-e-s, j'avais aussi envie de parler de la "neutralité" masculine du langage, de la féminisation des noms mais je m'éparpillais un peu trop, mais j'espère que c'est quand même assez complet. Pour ce qui est du perso de Sansa, je parle du personnage en elle-même et pas de son (SPOIL SAISON 5)  traitement très critiquable dans la nouvelle saison (je pense faire une suite à la note qu'on a fait avec Tarmasz). Je vous conseille de lire les liens ci-dessus, la plupart des articles sont vraiment pertinents et expliquent mieux les concepts sur lesquels ils se focalisent !

EDIT : Suite à la répétition de certaines remarques, je réponds rapidement ici : 

- "Il n'y a pas de caractéristique féminines ou masculines, c'est de l'essentialisme" : OUI je suis BIEN D'ACCORD et c'est pour ça que dans cette note je parle de "caractéristiques dites 'féminines'" et de "dégenrer ces qualités". Je ne suis ABSOLUMENT PAS essentialiste, et c'est pour ça que j'ai insisté sur le fait que ces caractéristiques sont attribuées aux femmes/aux hommes (la partie II repose en majorité sur ça !). Le point de l'article est : on attribue des qualités aux deux genres, et, quelle surprise, les hommes se retrouvent avec les caractéristiques valorisées par la société et les femmes, celles qui sont méprisées - mais pourtant parfois essentielles. C'est cette différence de considération qui est injuste. 

- "Oui mais il existe des exceptions, il y a des personnages féminins complexes etc" : Oui, et encore une fois je le dis dans l'article : bien sûr qu'il y a des exceptions, heureusement ; mais brandir ces contre-exemples pour invalider la généralité des cas ne suffit pas. Il se trouve que la grosse majorité de la production de médias est sexiste et il est donc légitime de la critiquer. 

- "J'ai le droit de préférer les personnages badass aux filles plus faibles" : Ouiouiouiouioui, d'ailleurs je pensais avoir un peu trop insisté dans la note sur le fait que J'ADORE LES GUERRIERES depuis toujours et à l'infini et c'est très bien comme ça ! Le truc, c'est d'analyser ce rejet des personnages trop féminins, mais pas forcément par le public mais au sein même de l'oeuvre. Les personnages féminins "féminins" sont souvent montrés comme ridicule, superficiel, inutile / ou comme des mères ou des intérêts amoureux (seule façon d'être présentées comme positives). En gros, si tu veux que ton perso soit autre chose qu'une mère ou une petite amie mais toujours féminine, il y a des chances qu'elle soit ridiculisée, passive et inutile à l'action.
C'est un discours répété pas mal partout, ce qui fait qu'on finit par l'intégrer, et du coup détester ces perso aussi, même si ils sont bien construits.  L'exemple de Sansa marche bien parce que, même si la dernière saison fait n'importe quoi, avant ça on a vu un personnage complexe et intéressant se construire devant nous, on l'a vu évoluer et la série nous donnait des indices comme quoi elle avait enfin compris le jeu à la dernière saison (avant de tout gâcher en la faisant stagner dans la passivité) ; pourtant, les spectateurs la détestent souvent plus que les méchants, malgré sa bonne construction. Ou on peut prendre le film Legally Blonde : il est présenté comme un film nunuche, "de fifille", pas du bon cinéma, etc etc ; alors que c'est une critique très pertinente du sexisme + une valorisation de la solidarité entre femmes face à ce sexisme ; sauf que le perso est une blonde en apparence caricaturale mais en fait : pas du tout (regardez ce film !). 

- "Il y a aussi des perso féminins aux caractéristiques 'féminines' positifs" : Effectivement, seulement, soit ils sont les exceptions dont je parle dans la note, et on rejoint la remarque 2 ; soit ce sont des personnages de mères/ d'intérêt amoureux. Or, ben, on est autre chose que ça. Les femmes ne sont pas là que pour être réduites à aider les hommes et s'occuper d'eux et être des objets amoureux et sexuels. On veut des héroïnes "féminines", des sidekick super cool "féminines" etc etc ; comme on veut la même chose mais avec des perso de femmes fortes, courageuses, ambitieuses, violentes, bagarreuses, et même mélanger un peu de tout ! Yep.

- "Tu n'as pas cité tel ou tel personnage chouette" : Pardoooooon mais cet article n'est évidemment pas exhaustifs et j'ai choisi quelques exemples parlant et dont je n'avais pas trop parlé sur le blog déjà, mais malheureusement je ne peux pas répertorier tous les super perso féminins du monde (ouin). Mais merci car j'en découvre de nouveaux grâce à vous ! 

VOILA, j'espère que ça explique un peu mieux ! 

Comme d'habitude, vous pouvez retrouver l'article sur mon tumblr et checker la page facebook !

A plus dans le bus !





81 commentaires:

  1. Bonjour,

    Je lis régulièrement ce blog et n'ai jamais posté aucun commentaire, mais aujourd'hui j'aurais une faveur à te demander:
    je rédige un mémoire sur l'égalité pro/la mixité en me centrant sur les métiers des services à la personne (care et tout le blabla), et j'aimerais savoir si je pouvais me servir d'un extrait de ce post pour illustrer mes propos (tout en mettant l'integralité de la BD en annexe + référencement en règle of course).
    Ce serait possible ?
    J'en profite au passage pour te dire que tu déchires, vraiment.

    Merci pour tout !

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour !
    Oh bien sûr, il n'y a pas de souci ! Trop chouette !
    Et merciii à toi !

    RépondreSupprimer
  3. Super note!
    Je me demandais si tu avais l'intention de parler de Steven Universe un de ces quatre... Je suis tombée sous le charme de cette série jeunesse qui est belle, drôle, émouvante, inclusive, etc... Sans jamais être moralisatrice. On y trouve tout ce que tu souhaites voir plus souvent à la fin de la note: des persos féminins forts mais pas virils, la valorisation générale du "care", des persos masculins tendres et attentionnés mais pas dénigrés... Une perle quoi :)

    RépondreSupprimer
  4. Excellent article !
    Tu as vu Kingsman ? Il y a un excellent exemple de personnage féminin fort mais qui s'efface pour laisser la place à un héros moins bon.

    RépondreSupprimer
  5. Superbe note !


    J'ai juste tiqué sur Scar et son maquillage.
    Dans Le Roi Lion, les lions me semblent tous maquillés au niveau des yeux (un peu comme Panpan ou Bambi). Scar a le contour des yeux juste plus foncé que les autres.


    Sinon je me demandais si tu connaissais le dessin animé Steven Universe (une série avec Rebecca Sugar aux commandes). Je trouve qu'il y a pas mal de femmes très différentes et très cool dans ce show.



    Bonne continuation.


    RépondreSupprimer
  6. Bonjour,
    Je suis très contente de tomber la dessus car ça remet en question un regard que j'ai et dont je réalisais bien qu'il était problématique. Par contre maintenant c'est le bordel dans ma tête ;)

    Je demandais si tu avais vu Mad Max : Fury Road qui est au cinéma en ce moment. Il y a beaucoup de personnages féminins qui ont des caractéristiques masculines et féminines et une bonne diversité de caractère sans compter que bien entendu j'ai adôôôré le personnage de Charlize Theron. Si tu ne l'as pas vu je t'y encourage très vivement surtout tant qu'il est au cinéma sinon j'aimerais savoir se que tu en penses.

    Voila et merci pour tes articles ils me font toujours avancer dans ma réflexion et remettre en question certaines choses et je pense que c'est le plus important.

    RépondreSupprimer
  7. Super article comme d'hab ! :-)
    Je suis curieuse de connaître ton avis concernant la "neutralité masculine du langage, de la féminisation des noms" justement ; j'ai eu plusieurs discussions à ce sujet avec des amies suite à l'exposition "Infinités plurielles" qui avait lieu tout récemment à Paris et où les statuts professionnels étaient volontairement tous féminisés.
    Bref, si tu souhaites illustrer ce sujet, ça m'intéresse ! ;-)

    RépondreSupprimer
  8. Merci ! Exactement la concrétisation de ce que je pense mais que je n'arrivais pas à exprimer :)
    (et en plus c'est drôle, fin et subtil)

    RépondreSupprimer
  9. Les deux persos féminins principaux de Drop dead diva, Stacy et Jane étaient très féminine (littéralement elle parlent tout le temps de quand elles faisaient du mannequinat et de vêtements de luxe etc) mais à côté de ça Jane est une super avocate et Stacy est vraiment cool, elle a le contrôle de sa vie, etc.
    Les persos féminins de Cougar Town sont plutôt cool aussi de ce coté là, surtout Laurie qui s'habille et se maquille de façon très féminine, qui a aussi des côtés très virils comme elle se bat, elle parle fort, et une couche encore en-dessous elle a également des insécurités et c'est une amie fidèle :)

    RépondreSupprimer
  10. Fa-bu-leux.
    Ton article est hyper intéressant et sa conclusion aussi. Juste pLUS DE DIVERSITÉ.

    Quelque part ça explique aussi (je me suis posé bcp de questions autour de ça, FORCEMENT) la folie qu'il y a eu autour du "girly": on manquait cruellement de personnages féminins écrits par des femmes. Alors au départ, il y a eu une volonté d'exagérer au maximum des caractéristiques "dites féminines", jusqu'à la caricature, parce que les personnages en BD avaient été jusque là écrits par des hommes. Même Sex and the city est écrit en majeure partie par Mickael Patrick King, un homme! Il y a eu une espèce de vague chez certaines femmes qui se sentaient enfin "comprises" par la BD "girly". À la bse, ce n'était pas nécessairement mauvais.
    Or aujourd'hui je réalise que ce qui a rendu ça puant, c'est l'industrie qui a été faite autour de ça, et qui a amené les éditeurs à penser que les femmes ne lisaient que ça, ne comprenaient que ça. Ou les réactions de certains auteurs hommes établis, visiblement menacés, qui se sont mis à clamer que les dessinatrices de ce genre là étaient débiles et donc, des imposteurs dans le milieu de la BD.

    Aujourd'hui je suis exactement dans cette interrogation, de montrer des personnages plus divers: parce que jusqu'où les femmes se reconnaissent vraiment dans les personnages binaires présentés par les séries cultes, et jusqu'où elle ne s'y reconnaisse QUE parce que ce sont les uniques modèles existants?
    Bref, on va pas résoudre le problème ici, mais je suis 100% d'accord avec cet article, et il y a beaucoup à faire. c'est très complexe d'écrire des persos sans cliché. ^^

    Ah, et j'aime bien le dessin. Y'a un truc qui change, je sais pas ce que c'est (trait plus épais?) mais c'est beau.

    Des bises!

    RépondreSupprimer
  11. A chaque article que tu postes je me demande si tu as vu la série Borgen. Si ce n'est pas le cas, elle pourrait t'intéresser : deux des trois personnages principaux sont des femmes qui évoluent beaucoup et d'une façon crédible au fil des épisodes. (et puis la série en elle-même aborde plein de sujets sociaux ou politiques d'un façon intelligente)


    (A propos de Kingsman dont on parle plus haut dans les commentaires, oui il y a des personnages féminins badass mais le film est aussi très très manipulateur et son utilisation de la violence et son idéologie sont plutôt discutables)

    RépondreSupprimer
  12. Super note :) Je suis ton blog depuis quelques temps maintenant, j'aime beaucoup ton style de dessin, et ce qu'il te permet de raconter! Je m'attendais un peu à ce que tu parles de Mad Max, peut-être dans une note suivante?
    En tout cas, merci pour ces posts, qui sont toujours très justes et simplement cool.

    RépondreSupprimer
  13. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  14. @Guillaum:
    SPOILER Kingsman :
    je disais ça parce qu'elle a réussi toutes les épreuves de sélection et pas lui. Elle se retrouve à faire le truc pourri dans l'espace (même si c'est crucial pour l'opération) alors que lui a droit à toutes les scènes cools ET se tape la princesse. Au passage j'ai trouvé le "si tu sauves le mode, tu me la mets dans le cul" d'une vulgarité sans nom et totalement déplacé par rapport au ton du film.

    RépondreSupprimer
  15. @Clément Picou
    Oups désolé j'ai lu les commentaires un peu trop vite et j'ai mal interprété le tien. Je pensais qu'il faisait référence au personnage de Sophia Boutella avec ses prothèses tranchante (j'avais quasi oublié l'espionne du Kingsman). Il y a beaucoup d'éloges sur le film par rapport à ses scènes d'action impressionnantes mais pas beaucoup de critiques sur tout le reste et le fond du film qui m'a mis assez en colère.

    RépondreSupprimer
  16. Salut !

    J'ai adoré cet article que je trouve très juste et intéressant.

    J'y ai juste pensé en cours de route quand tu évoquais les personnages féminins intéressants à la fin, et bien j'ai un bon exemple sous la main (à mon humble avis hein) : l'héroïne de Once upon a time, Emma Swan. Elle est à la fois simplement humaine et douce, mais également badass par moments, quand il le faut. Elle n'est pas plein de muscles ni méga féminisée, elle est intelligente mais fais aussi des mauvais choix parfois.

    Voilà, tout ça pour dire que l'espoir ne doit pas périr, il existe des personnages féminins sympas avec un rôle principal, même si, bien sûr, ce n'est pas le plus courant.

    RépondreSupprimer
  17. Coucou !

    Super note ! J'aime beaucoup ton travail, bravo pour tes dessins + tes analyses, c'est toujours très pertinent et ça fait vraiment réfléchir.
    Je me demandais si tu connaissais les séries The 100 et Orphan Black, parce que je trouve que niveau diversité, ce sont vraiment des bonnes séries, mais aussi parce que (même si qlq personnages restent problématiques) la plupart des perso sont très bien écrits et assez loin des clichés genrés habituels.

    Voila, voila, encore merci pour tes notes, cette dernière en particulier ! Et super idée de compléter celle de GoT après ce qui arrive à Sansa (HUM HUM).

    Bisous, bonne continuation, merci pour ton travail ! :)

    RépondreSupprimer
  18. C'est ton meilleur article. En tout cas c'est vachement bien fait. Bientôt on aura le Discours de la Servitude Volontaire appliqué au sexisme en bédé par Mirion Malle et là on dépassera carrément les 75 millions de vues par jour sur youtube jusqu'au jour où on se rendra compte que c'est fait par une fille et du coup on aura 75 millions d'insultes.

    RépondreSupprimer
  19. Coucou !
    Encore un billet super cool, merci :)
    Sinon, si ça t'intéresse (et que tu peux rajouter à ta liste de dessins animés non sexistes) y'a Adventure Time et My Little Pony : Friendship is magic qui sont super bien à ce niveau.
    Les personnages sont variés dans leurs personnalités (dans Adventure Time, on a autant des personnages féminins avec des caractéristiques masculines que de personnages masculins avec des caractéristiques féminines, et même un personnage non-binaire ! Et dans My Little Pony, les personnages féminins sont tellement variés qu'on montre tout un très large panel de caractères, possédant chacun leurs qualités et leurs défauts, mais la féminité n'est jamais montré comme quelque chose de négatif, au contraire (je pense surtout au personnage de Rarity, ainsi qu'à celui de Fluttershy) !), on a à de très nombreuses reprises des messages super cools qui sont retransmis (quand par exemple, dans Adventure Time une fille rejette un garçon, elle n'est absolument pas culpabilisée là dessus), les femmes n'y sont jamais considérées comme des subordonnées aux hommes (d'ailleurs : société matriarcale avec des femmes au pouvoir dans les deux séries), bref, c'est absolument un pur bonheur de les regarder !

    RépondreSupprimer
  20. Hey superbe article. J'ai adoré l'enchainement des arguments et des dessins.

    ça m'a fait également penser aux interviews magazines des actrices lors de leur promo, TOUTES diront que petites elles étaient des "garçons manqués"( en posant dans leur bijoux et robes de couturier).
    Ca en devient un gag avec ma mère tellement c'est systématique... comme si effectivement ce n'était pas bien d'être une petite fille plus calme, qui joue avec ses poupées, surement pas assez original ni valorisant ..

    Mais je suis mauvaise langue peut être que chaque petite fille qui ose grimper au arbres et se salir est en fait une actrice née ;)

    Bonne journée.

    RépondreSupprimer
  21. Bonjour,

    Merci pour ce super article !

    Juste une précision, la haine de pas mal de téléspectateurs ou lecteurs pour le personnage de Sansa vient du fait que celle-ci [SPOILER] va cafter à Cersei sur ce que fait son père, car elle ne veut surtout pas que ses fiançailles avec Joffrey soient brisées... Bien sûr, cela ne justifie pas certaines réactions un peu trop violentes, surtout dans un univers ou personne n'est irréprochable.

    Connais-tu la série canadienne Being Erica ? On y voit une façon inhabituelle d'explorer à fond un personnage féminin faible et fort à la fois.

    Bonne continuation avec tes projets !

    RépondreSupprimer
  22. Hello,

    Justement j'ai écrit un roman de fantasy avec des personnages dégenrés, je vais le publier cette semaine, pour ceux que ça intéresse voici la page : https://www.facebook.com/powerfulnovel/timeline

    Merci :)

    RépondreSupprimer
  23. Bonjour,
    Tout d'abord magnifique article parmi d'autres magnifiques articles.
    J'aimerais avoir ton avis, si tu connaissais la série, concernant la série Daria. J'étais fan de cette série à l'époque, j'adorais le perso comme une amie, et j'avais la sensation de regarder la seule série non sexiste à la télé.
    Etait-ce l'exception qui confirme la règle de tout ce que tu décris dans tes articles ?

    RépondreSupprimer
  24. BONJOUR VOUS VENEZ DE ME TRAUMATISER

    Après avoir lu cette BD, j'ai honte d'être un homme, je me rends compte de tout le mal que je fais aux femmes à cause des magazines débiles que je fabrique en tant qu'homme et des séries télé débiles que je réalise en tant qu'homme. C'est bien simple, je me sens en tant qu'homme responsable de toute la connerie humaine en tant qu'homme.

    J'ai tellement honte que je vais me couper la bite et les couilles et me faire pousser des nichons en tant qu'homme.

    Adieu.

    RépondreSupprimer
  25. J'ai honte en tant qu'être humain du commentaire ci dessus.

    RépondreSupprimer
  26. J'ai honte en tant que fan de game of throne de regarder des séries débiles pleines de fantasmes machistes.

    RépondreSupprimer
  27. Au moyen-âge, ou l'on considérait que les femmes avaient une sexualité débordante, il y a déjà eu des procès envers des maris qui n'honoraient pas assez leurs femmes. Dans ce cas là, c'était normal qu'elles les trompent, puisqu'ils ne suffisaient pas à leurs besoins sensuels.

    C'est Christine Delphy, sociologue, qui parle de l'esclavage domestique: les tâches que remplissent les femmes à la maison ont une valeur monétaire très haute sur le marché du travail, et s'il fallait payer quelqu'un pour remplir toutes ces tâches (cuisine, enfants, ménage, repassage) les hommes n'en auraient pas les moyens.

    Dans les médias, même les femmes fortes sont renvoyées à leur statut de mère et de faibles femmes.
    ex: SPOILER: GoT ep 8, saison 5
    Il y a cette sauvageonne badass du groupe des anciens, qui décide de faire confiance au projet de Tormund. Mais en fin de compte, c'est la seule qu'on voit intéragir avec des enfants (les siens) et elle se fait tuer car elle n'ose pas se défendre contre des enfants morts-vivants (faiblesse féminine?)
    SPOILER OFF

    RépondreSupprimer
  28. Simplement : MERCI!
    Ca fait du bien de remettre les choses à leur juste place! Ca libère!

    RépondreSupprimer
  29. Du coup, je te conseille cet article et ce film que perso j'ai beaucoup aimé :
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/paranorman-2012-et-si-les-mechants-netaient-pas-ceux-quon-croyait/
    Troispommes

    RépondreSupprimer
  30. L'article est super! Une fois de plus, merci! Mais, mais... vous avez ravivé ma douleur T.T Je me souviens à nouveau de la saison 5 de GoT et j'ai à nouveau envie de taper les scénaristes pour ce qu'ils ont fait à Sansa




    pour ceux que ça intérésserait, une très bonne review en anglais : http://feministfiction.com/2015/05/18/unbowed-unbent-unbroken-why-that-scene-made-no-sense/

    RépondreSupprimer
  31. Mais ouais, Elle Woods, j'ADORE ce personnage. Tu n'aimes pas les filles des Drôles de Dames aussi ? Tellement tout, de vrais personnages complexes et attachants.

    RépondreSupprimer
  32. Excellent article qui fait réfléchir.
    Tes posts sur le sexisme sont très intéressants, bien documentés et donnent une autre perspective.
    Tant qu'on est sur les personnages féminins forts, je me demandais : que penses-tu du personnage d'Ellen Ripley joué par Sigourney Weaver dans la franchise Alien ?

    RépondreSupprimer
  33. Excellent article, rien à dire d'autre ! Bravo.

    RépondreSupprimer
  34. Je suis si joie de lire cet article! Mille milliard de mille mercis!

    RépondreSupprimer
  35. Merci pour cet article qui me fait un peu déculpabiliser d'aimer me maquiller/le rose/les trucs "de filles" comme les poneys etc.

    Je me demande souvent maintenant "mais ce sont mes goûts ou bien j'ai juste été élevé par des parents influencés par la société de consommation ??" et au final je crois qu'on s'en fiche car on oublie souvent que les gens ne sont pas des clichés mais des personnes complexes ...

    Alors certes j'aime les trucs "de filles", le kawaii, le cute, les bébés animaux, j'ai pas de force dans les bras et je suis plutôt douce/calme, mais je bois de la bière, je fais des blagues de cul, je dis "bite", je fais du bricolage, je joue aux jeux vidéo ...

    Bref c'est vrai qu'on oublie souvent qu'on a le droit d'être qui on est :)

    RépondreSupprimer
  36. Ne t'arrête JAMAIS de faire des articles, c'est vraiment vraiment excellentissime ! Hyper pédagogique, drôle, clair, subtil... J'adore !

    RépondreSupprimer
  37. Le personnage à prendre en exemple pour les femmes intéressantes c'est Diane Lockhart dans The Good Wife. Elle est super stylée, dirige une grande firme d'avocats, a une vie privée et en plus est au dessus de la cinquantaine! C'est un vrai beau rôle féminin interprété à merveille par Christine Baranski.

    RépondreSupprimer
  38. Hello !

    Tout d'abord, merci pour ce que tu fais, tes bd m'ouvrent toujours les yeux et ça me permet de m'instruire et d'instruire mon entourage sur des problématiques jamais assez abordées...

    Je te laisse aussi ce commentaire pour te conseiller vivement la série The 100, qui est une série de science fiction où la place des femmes est très très importante, elles ont des postes à responsabilités etc et ne sont jamais remises en question pour leur genre par les personnages masculins. ça change, j'avais jamais vu autant de personnages féminins respectées pour leurs qualités et leur force sans être remis en question sous pretexte qu'elles sont des femmes donc ---> sois disant faible !! ça vaut vraiment le coup.

    Bonne continuation !!

    RépondreSupprimer
  39. @Marie : bien vu ! j'adore cette série aussi notamment pour cet aspect & je trouve les persos féminins bien écrits ^_^ après le contexte fait que ces persos font preuve de pas mal de caractéristiques masculines. C'est un peu dommage que Clarke qui était pour la paix (et qui soignait des gens) se transforme un peu en chef de guerre sans coeur

    RépondreSupprimer
  40. Merci pour la citation de Patric Jean. En effet, il fait partie du groupe zéro macho. Je vous engage à consulter son blog pour vous faire votre propre idée, car le commentaire de Mirionmalle peut sembler dissuasif.
    Pour moi, quelle que soit son opinion, il milite de façon transparente pour des idées, sans faire de dogmatisme. Il cite ses sources et cherche à informer et convaincre sans manipuler.
    Ses arguments méritent d'être étudiés de près.

    RépondreSupprimer
  41. Je suis surprise que dans les contre-exemples, tu ne mentionnes pas les personnages de Miyasaki. À vrai dire ce sont les seuls personnages féminins à la fois bourrés de qualités féminines (elles sont gentilles, douces, elles s'occupent de leur soeur (dans Totoro), de leurs voisins (Kiki), de tout le monde (Sophie dans le Château ambulant). Et en même temps elles sont complexes, et fortes. Vraiment fortes et courageuses. Je suis heureuse de les avoir découverts et de les avoir montrés à ma fille. Elle les adore. D'autre part les dessins animés de Miyasaki, les hommes ne sont pas dépourvus de caractéristiques "féminines" (dans Ponyo sur la falaise le petit garçon fait tout pour assurer le bonheur de Ponyo, dans Le Château ambulant le héros prend soin de l'héroïne tombée du ciel, dans Princesse Mononké, le héros est mélancolique et pacifique, il prend soin des gens qui l'entourent et empêche l'héroïne de tuer son ennemie... etc...). Et justement ce qui fait la force des "gentils" dans ses dessins animés est souvent une force morale, pas physique. Et la capacité de pardonner, de donner sa chance à l'autre aussi.

    RépondreSupprimer
  42. Le problème de Sansa ça n'est pas qu'elle soit féminine .C'est qu'elle est passive .Elle ne réponds pas à violence par la violence mais elle subit en se faisant bringuebaler. Certains personnages agissent par la force d'autres par la fourberie,bien souvent çela se retourne contre eux mais ils agissent.

    RépondreSupprimer
  43. Bonjour,

    Le fait d’aborder la place et la construction des personnages féminins me semble tout à fait pertinent et intéressant, néanmoins cet article possède, selon moi, plusieurs écueils :

    Construire tout l’exposé et l’argumentaire sur l’existence de « caractéristiques féminines » s’oppose à toute la littérature et les apports des études sur le genre.

    Il est vrai qu’un certain nombre de « compétences dîtes féminines » sont dévalorisées ou dévaluées mais dans un premier temps, la question n’est pas là. Il s’agit en effet de déconstruire cette notion de « caractéristiques féminines ». La beauté et la douceur seraient- elles l’apanage des femmes ?

    Les études scientifiques ont démontré qu’il n’y aurait pas de cerveaux masculins ou féminins (http://plus.franceculture.fr/cerveau-sexe-et-prejuges ) et que la plupart des connexions neuronales (90 %) se constituent après la naissance. Ces éléments permettent de replacer l’importance de l’éducation et des constructions sociales dans les identités des individus. Il est donc extrêmement problématique de parler de « caractéristiques féminines » et de « caractéristiques masculines », car cela naturalise des constructions sociales.

    Le déroule de l’exposé est intéressant mais le postulat de départ est, selon moi, erroné. En effet, c’est bien cette essentialisation des caractéristiques et des compétences qui conduit à l’élaboration de personnages caricaturaux, figés et simplistes. S’il l’on veut voir des personnages complexes construis sur des identités plurielles (comme toute personne dans la vraie vie) il est nécessaire de déconstruire ces stéréotypes.

    Merci

    RépondreSupprimer
  44. Une solution pour voir des personnages féminins intéressants: se tourner vers un autre cinéma, classé "auteur", genre:

    la série "girls"
    "Caramel"
    "Et maintenant on va où"
    "La visite de la fanfare"
    "Totoro"

    etc etc

    :D

    ++

    RépondreSupprimer
  45. Un autre truc super choquant d'ailleurs, dans les films/séries américaines, l'avortement n'est même pas évoqué.
    genre:
    - ho mon dieu, je suis enceinte
    - ma cherie, c'est horrible, tu as 16 ans!
    - Et oui ...
    - ....

    ??
    maintenant, avec l'âge, les films/séries qui font ça (et d'autre choses, par exemple qui tuent des noirs/arabes au bout de 5mn de film), BAM, j'arrête direct! très bonne solution contre les crises de rage devant son écran!

    le dernier film que j'ai en date c'est "iron man", au bout de 5 mn le savant super fort (mais russe) se fait tuer, les méchants sont des arabes, j'ai arrêté. c'est bon, je l'ai vu 50 fois ce film quand j'etais ado, pas la peine de le voir une 51e fois :)

    RépondreSupprimer
  46. Salut!

    Pour tes statistiques, je suis un homme hétéro de 31 ans qui pleure souvent au cinéma et j'approuve tout ce que tu viens de dire, jusqu'au choix de personnages qui prouve bien qu'on a la même culture.

    Petite question: est-ce que tu as regardé Firefly?
    Je serais curieux de savoir ce que tu penses d'un certain personnage féminin... mais je n'en dis pas plus!

    Bravo en tous cas

    RépondreSupprimer
  47. Hello !

    Article fort intéressant, même si à mes yeux Sansa a beaucoup à faire (dans les bouquins, je regarde pas la série) pour devenir intéressante.
    Un webcomic qui pourrait t'intéresser rien que pour son nom: http://strongfemaleprotagonist.com/issue-1/page-0/
    L'héroïne est forte et résistante, mais a justement décidé de ne PLUS être définie par ces caractéristiques. J'aime beaucoup.

    RépondreSupprimer
  48. Bonjour,
    Merci beaucoup pour cet article on a vraiment besoin de gens comme toi sur internet !

    Et surtout: MERCI ! pour Sansa, je n'avais encore jamais croisé de gens comprenant la complexité et la réelle force de son personnage, et je m'aperçois enfin que je ne suis pas seul... je viens de retrouver foi en l'humanité haha

    Et surtout (vraiment surtout): continue ! continue à ouvrir des portes dans les esprits des gens, la répétition y a que ça de bon :)

    RépondreSupprimer
  49. Les femmes ont deux bouches: une pour sucer des bites et une pour dire des conneries.

    RépondreSupprimer
  50. Concernant les femmes au Cinéma, j'ai entrepris de recenser les films avec UNE héroïne (donc pas un second rôle fort) ie LE PREMIER rôle EST féminin.

    Ma liste est devenue un peu fouillie (car je peux difficilement juger du "degré" de sexualisation) et longue, mais je vous la laisse découvrir : http://tiny.cc/women (le site n'est généralement joignable que en HTTPS, c'est MON site donc pas de crainte à avoir).

    RépondreSupprimer
  51. Merci beaucoup pour cet article qui tombe à point nommé. J'étais justement en train de galérer à évoquer ce problème concernant les personnages féminins dans plusieurs romans policiers que j'ai lu récemment.
    Je me permet donc de renvoyer vers cet article très parlant pour m'éviter un discours empoté sur mon blog !

    RépondreSupprimer
  52. J'ai l'impression que l'article cite surtout les cas de personnages féminins ado/jeunes adultes. Les héroïnes de films ou séries comme Borgen, Hannah Arendt, Philomena, ou Carnage sont peu citées. Or ce sont principalement des personnages âgées. Je pense que ce n'est pas complétement anodins : les personnages féminins jeunes ont beaucoup plus tendance à être sexualisée ou infériorisée que lorsque le personnage principal est une femme de 50 ans.

    RépondreSupprimer
  53. Très beau (et long!) travail de synthèse en images sur notre conditionnement. Bravo.

    RépondreSupprimer
  54. Je pense que ça peut être officiel a présent, on peut le dire, le dessein de la fille avec le bras énorme qui dit "même si c'est c*o*o*l" vient d'être élu meilleur dessin du monde. Bravo!

    RépondreSupprimer
  55. Je comprend et je suis complétement d'accord avec le message, toutefoi le fait d’appeler la douceur, la beauté, la tendresse, la gentillesse, le bavardage, la prudence ect. des caractéristiques féminine me dérange vraiment ! Pour moi ça ne fait que colporté le cliché qui veux que les femmes sont faites comme ça, au lieux de pointé du doigt la société qui impose aux femmes d'être comme ça, alors qu'elles ne sont pas forcément naturellement comme ça, pas plus que les hommes.

    Je vois que cette remarque à déjà été faite et que tu y as répondu, mais je pense que tu devrais faire attention à cette formulation, car tu commence par dire "les caractéristiques féminines sont très dévaluées dans notre société" sans aucune précaution, sans préciser que ce ne sont pas des caractéristiques féminines et ça porte clairement à confusion.

    Sinon super blog ! Continue, j'adore !

    RépondreSupprimer
  56. "You can only be what you can see" comme je ne sais pas trop qui l'a dit, très justement! on a besoin de modèles féminins cools, ouiiii !
    Et vive Broad City <3

    RépondreSupprimer
  57. Et du coup, si on propose d'utiliser la violence pour répondre à la menace virile qu'incarnerait par exemple, le harcèlement de rue est ce que, par hasard, on ne s'inscrirait pas dans un comportement dit "masculiniste" consistant à répondre au masculinisme par des arguments masculinistes ?

    Je pense par exemple à ces tee-shirts pronant la baston en cas d'attouchements.

    Le recours à la force, retournement coup de pied visage, c'est un peu le côté badasse pointé -> pour lutter contre l'homme, la femme devrait alors se comporter comme un homme, pour être respecté, parce que se comporter autrement serait dévalorisant ?

    RépondreSupprimer
  58. Je suis ravie de voir un article qui bien que 'simple' dans sa forme (même si plutôt long) ne l'est pas dans le fond et résume en quelques phrases bien placées tant de concepts que beaucoup ont du mal à intégrer.

    J'ai juste eu un petit problème et c'est avec le personnage d'Astrid, dans HTTYD. Autant elle est un personnage très intéressant, autant sa place dans la partie 'un héros banal prend sa place' me dérange énormément. Alors que l'un des intérêts de HTTYD c'est justement que (du moins du côté d'Astrid et Hiccup) Astrid a pour principales caracteristiques des caractéristiques dite masculine, tout en ayant des caractéristiques considérées comme féminines (plus montrées dans la série et les episodes spéciaux je l'admet) tandis que Hiccup a principalement des charactéristiques ditesféminines tout en ayant également des charactéristique considérées comme masculines.
    Sachant que HTTYD se passe dans un monde où seule la force compte (dans le film 1 on voit autant de femmes se battre que d'hommes par exemple, voire les casques de Hiccup et Stoik viennent de l'armure de Valka), l'histoire centrée sur Astrid aurait été épique certes, mais loin du 'message' qu'ils voulaient faire passer parce que elle, elle l'aurait tué sans pitié son dragon. C'est une guerrière, une protectrice. Sa compassion, si elle existe, n'est pas son interêt premier. Son intérêt premier c'est d'empêcher toute menace d'arriver chez elle.
    De plus elle n'a rien a prouvé. Depuis le début on sait que c'est l'une des plus fortes, une des plus déterminés. Or HTTYD n'est pas un film d'action mais d'initiation et d'amitié, il n'y a donc aucun intérêt à en faire le perso principal (à rappeler, lors du film 1 le but principal des jeunes est d'apprendre à combattre les dragons pour pouvoir reprendre le flambeau de leurs parents parce qu'ils sont en guerre; ainsi dans une société qui value la force elle est au sommet, lui permettant ainsi d'avoir le minimum de vie sociale pour satisfaire ses besoins tout en ayant pas a subir de représailles parce qu'elle est une fille. Donc pas besoin d'un récit initiatique puisqu'elle est parfaitement à son aise dans la société dans laquelle elle vit).

    Oups au final j'ai écrit un plus gros paragraphe sur HTTYD que mon véritable commentaire désolée.Je maintiens ce que j'ai dit, ce strip est d'une rare qualité et est très bien fait.

    RépondreSupprimer
  59. Ouah cool la bd d'habitude les féministes me cassent les bornes severe, je me sens toujours plus ou moins agressé.mais ça cest constructif.
    pis si on me prend pas les sentiments avec bob' s burger

    RépondreSupprimer
  60. pour la préhistoire je pense qu'au contraire c'était libertain :
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/ibere-espace/2010/08/07/la-vie-sexuelle-de-nos-ancetres-prehistoriques-161300
    et aussi matriarcale.
    pour le moyen-âge c'était aussi très égalitaire jusqu'à ce que l'église foute la merde.
    et il y a aussi l'excellent bouquin "femme pyrénéenne un statut sociale exceptionnelle en europe" il est encore trouvable sur internet.
    voili voilou
    sinon génial ton blog que j'ai découvert en voyant un documentaire d'ovidie.
    pierre

    RépondreSupprimer
  61. Merci, pour ce post et pour ton féminisme intelligent et non agressif. Ce que tu fais est génial et, en tant que femme, ça me rend folle de joie de lire ce genre de post et de voir que l'on peut militer sans en faire trop.

    Je ne sais pas si tu t'es intéressée à la série "Orange is the New Black", car elle est génial. Ils mettent en avant SEULEMENT des personnages féminins. Elles sont toutes très bien développées et c'est un régal de voir enfin une série qui met en avant la femme, dans son intégralité. Peu importe qu'elles soient belles, grandes, sexy ou dites "masculines", elles sont toutes considérées.

    Bref, merci

    RépondreSupprimer
  62. C'est un article intéressant qui pointe ce qui m'a souvent agacé dans les personages féminins qui sont "fortes" et "cool".
    Dans le genre de personnages intéressants et qui présentent des critères dits féminins et masculins (pour les personnages féminins comme masculins d'ailleurs) je citerais la série Parks And Recreation !

    RépondreSupprimer
  63. Yes ! Merci pour cette super note ! Moi aussi, j'aime beaucoup les persos type badass / guerrières, et en même temps les réactions des gens aux personnages comme Sansa me chiffonnent toujours un peu. Les réactions des gens aux personnages qui font preuve de "faiblesse" en général (ou plutôt d'humanité en fait). Bref j'aime aussi Sansa et on a besoin de persos comme elle ! :)

    RépondreSupprimer
  64. Yo Mir-Mir,

    J'avais lu cet article lors de sa parution, je l'avais adoré bien évidemment, cependant je m'étais fait une remarque que j'avais pas pris le temps de te formuler parce que j'étais en rédaction de mémoiiiiiiire (et cependant je flânais sur ton blog, sois flattée haha). Alors je vais la formuler maintenant :
    J'étais étonnée qu'il n'y ait pas un "point spécial Buffy" pour dire que l'un des trucs géniaux chez elle c'était qu'elle compilait des attributs dits masculins tout en développant beaucoup de caractéristiques dites féminines, qui ne sont pas ailleurs jamais ridiculisées. Et il me semble que les gens aiment justement ces deux "facettes", le fait qu'elle soit finalement assez non binaire toussa toussa. En plus tu mentionnes Xander comme perso masculin positif avec qualités dites féminines.
    Alors voilà madame c'est ma question pourquoi t'as pas parlé de Super Buff alors qu'en plus tu l'adores ?
    Je sais bien que ta note est pas exhaustive et que tu parles déjà de beaucoup de personnages, mais voilà, c'est BUFFY QUOI et oui c'est important de parler de personnages/oeuvres moins connu.e.s mais là elle était tellement parfaite en tant que contre exemple...

    Bisous d'amour !

    RépondreSupprimer
  65. Bonjour, j'aimerais traduire cette BD à l'espagnol (latinoaméricain) et éventuellement à l'anglais, me donnerais-tu l'autorisation (et de le publier à ton nom, si possible)?

    RépondreSupprimer
  66. Ca me fait penser que la litterature jeunesse a déjà eu un personnage feminin a la fois decrit comme feminine mais tres badass, Rachel, dans Animorphs (6 ados de 13 ans plongés dans une guerre contre des aliens). Elle est decrite au debut comme une "Miss Teen", tres jolie, blonde, aimant les fringues et le maquillage, et la violence. Elle est très forte, courageuse (presque suicidaire), aime trop les batailles et la guerre, et on se demande si à la fin, ça va lui manquer. Mais en meme temps, elle peut se montrer calme, douce, et réconfortante, prend toute la violence sur elle pour que ça ne détruise pas ses amis. Son petit ami, au contraire de ce qu'on voit souvent, doit etre protégé par elle, et apporte le soutien et la morale.

    RépondreSupprimer
  67. Bonjour
    Très bon post, et on ne peut qu'approuver le message.
    J'ajouterais malheureusement une grande faiblesse : l'exemple de Xander comme personnage masculin aux caractéristiques "féminines" non ridiculisé : je regrette, mais on n'a pas vu la même série : les côtés "faibles" de Xander sont très souvent ridiculisés : il est l'homme faiblard face aux super femmes, et à chaque fois, il est mis en contraste avec un personnage masculin hyperviril, qui bien sur, plaît à l'héroïne, d'abord Angel, puis Spike. La faiblesse physique de Xander est très utilisé comme ressort comique dans la série, même si heureusement, Xander a quelques bons moments pour lui, je pense en particulier au finale de la saison 6.

    Il serait beaucoup plus révolutionnaire de montrer des histoires où des personnages masculins classiquement "virils" et des personnages masculins "aux traits plus typiquement féminins" sont mis en contraste, et c'est le personnage viril qui se retrouve à être le loser, à l'opposé du personnage masculin "féminin" qui lui, réussit bien mieux. Or, je ne connaiq que peu de fictions où les caractéristiques "féminines" valorisent les hommes alors que celles "masculines" les dévalorisent.

    Or, je pense que ce genre d'histoire est essentiel dans le cadre du combat féministe, en plus, bien sur, de tout ce qui est cité dans l'article.

    A part cela, bravo pour un article dont la principale qualité est que non seulement, il ne peut être qu'approuvé par la gente féminine, mais aussi, par tout homme/garçon ayant du bon sens.

    RépondreSupprimer
  68. Bonjour,
    Votre BD est très efficace. Et je me joins aux louanges des précédents commentaires.
    En lisant, je découvre le personnage de Sansa de "GOT", que je ne regarde pas.
    Ce que vous en dites me fait penser à l'opposition Antigone - Ismène: celle qui s'oppose frontalement au pouvoir et celle qui compose avec; celle qui privilégie son idéologie et celle qui préfère la vie et ses sens.
    Dans les cours, au lycée (ou au collège?), on nous présentait Ismène comme une lâche, parce qu'elle refusait l'affrontement idéologique(qu'elle devine bien vain). Antigone est bien vue parce que, je m'en rends compte ici pour la première fois, elle soigne son père et son frère (quel beau rôle pour une femme que de s'occuper encore des hommes de sa famille, quand ils sont hors-jeu!).
    Finalement, ce texte, que les profs nous faisaient étudier pour nous montrer la liberté de penser et la résistance face au pouvoir arbitraire, ne valorise-t-il pas les attitudes masculines chez les femmes?
    (Il faudra se demander un jour si l'affrontement comme seule voie de sortie est une perspective masculine ou occidentale, car il me semble que la théorie du yin et du yang cherche à l'éviter. C'est juste une idée.)
    Yannis Ritsos a écrit un beau poème "Ismène", qui fait entendre la voix de celle qui aime la vie et qu'on n'entend jamais ailleurs. (en poche, chez Gallimard)

    RépondreSupprimer
  69. Joli exposé, clair, documenté et pertinent.
    J'ajouterais que non pas un personnage mais une situation à inventer est celle du couple (et c'est particulièrement important dans le cas du couple hétérosexuel) qui ne propose pas une alternative entre tragédie (ça ne peut pas marcher) et retour à l'ordre (la femme s'efface).
    Car de nombreux cas de femmes "fortes" que tout le monde (hommes ou femmes, je pense) apprécie dans les fictions changent de statut lorsqu'elles sont en couple. Soit le couple ne peut jamais durer - la femme est trop forte, impossible à domestiquer (ex. Buffy, dont les histoires de couple ne fonctionnent jamais, ce qui fait d'elle une "déesse vierge", pour reprendre une situation mythologique bien connue), soit la femme s'efface et devient le faire-valoir de son conjoint. C'est la princesse Disney : une heure et demie à prouver sa capacité à l'autonomie, à montrer qu'elle est plus intelligente, plus sérieuse, plus forte,... Réduite à néant par l'épilogue : elle va se marier, vivra heureuse avec beaucoup d'enfants, ce qui pourrait être le début d'une autre aventure mais qui ici semble toujours signifier : fini les conneries (mais il y a des exceptions : Mulan, Pocahontas ou encore Kuzco, le Disney le plus subversif qui ait été fait, je pense).
    Enfin bref, il faut imaginer des fictions dans lesquelles la femme n'ait pas le choix entre le célibat (souvent subi, malheureux) et des situations telles que le couple et la maternité.

    RépondreSupprimer
  70. ...et j'ajoute comme corollaire au commentaire précédent qu'il faut aussi être attentif aux personnages lesbiens : malgré la bonne volonté des auteurs qui mettent désormais un point d'honneur - au point que ça en devient systématique chez HBO notamment, et donc parfois un peu artificiel - à inclure des personnages homosexuels à leurs fictions, on remarque que ceux-ci sont souvent maudits : personnages positifs (finie l'époque où l'homosexuel(le) était forcément bizarre, pervers(e), et était la personne qui trahissait, etc.) presque toujours, mais très souvent appelés à une fin tragique. Je ne parle pas de Tara dans Buffy (qui n'est pas mort au moins une fois un deux dans Buffy ?), mais les études quantitatives sur le sujet le montrent (il y a eu plein d'articles, par ex TV kills another lesbian character: What's going on?), le taux de mortalité des personnages lesbiens est anormalement élevé, comme pour dire que leur mode de vie est une voie sans issue, sans avenir.

    RépondreSupprimer
  71. Bonjour, excellent strip, je vous conseille de vous intéresser un peu plus au monde du jeu vidéo.
    Un très bon jeu vidéo accessible aux joueurs occasionnels : Life is Strange
    Surtout ne pas se spoil, le faire dans l'ordre et au calme comme pour un bon film.

    Il y a également des RPG qui mettent en scène différents personnages et souvent des femmes féminines peuvent être très intéressantes.

    D'ailleurs la forte brute n'empêche pas la féminité.

    Un exemple dans Dragon Age : Origins, Leliana est un personnage qui manie les dagues et l'arc mais qui est également une croyante fan de chaussures (trop adorable).

    Voilà voilà, ce n'était qu'un commentaire informatif !

    RépondreSupprimer
  72. Bonjour ,
    J'aime les personnages féminins bad ass au cinéma parceque quand j’avais quinze ans il n'y avait tout simplement aucune femme autre que des archétypes girly secondaires , jamais autrice de leur destin .
    De plus j'étais victime constamment de harcèlement sexuel et me sentait fondamentalement impuissante . Sont arrivée buffy et Lara croft qui m'ont fait un bien fou , parceque quelque part elles m'autorisaient à me défendre , à cesser d'être amputée d'une partie de moi même , la partie qui sait aussi être violente .
    La violence résout beaucoup de chose , c'est le moyen le plus radical , c'est pour ça qu'on en éloigne les femmes pour pouvoir continuer à les dominer . Savoir faire une clé de bras à un éventuel violeur, ça résout ma peur, ça résout la limitation de ma liberté, ça résout ma sensation d'être un objet dont un plus violent peut faire ce qui lui plait .
    La violence ne suffit pas au monde , mais elle fait partie de nous , on ne peut pas l'amputer, on peut l'aménager et la civiliser .

    Dans les films (qui sont construits sur le modèle patriarcal ) seul les héroïnes bad ass peuvent être intéressantes car seul elle acquièrent une position de sujet. Toutes les autres, celles qui sont "féminines" , servent d'objet . IL faudrait alors agentiser des personnages "girly" ou "caretaker" , ça existe mais pas dans les films d'actions ou à gros budget . Les plus intéressants sont les personnages qui ne sont pas amputés , un personnage girly est aussi unidimensionnel qu'un héro testotéroné, car il est amputé de sa part active sur le monde , il n'est qu'obéissance , même si c'est un garçon , il accepte de rejouer une partition qui a été écrite pour ceux qui doivent servir d'objet aux dominants (je pense par exemple aux personnages de gay ultra stéréotypés et ultra "féminisés").
    Je ne vois pas comment on pourrait valoriser un personnage girlyfié , puisque tout , du vêtement au comportement est un acte d’obédience à l'ordre établit. Je pense en fait qu'au lieu de valoriser les valeurs dites féminines , il faudrait travailler à développer des personnages complets , complexes . Je préfère voir moins de minijupes roses et de longs cheveux soyeux ,moins de femmes servantes , vraiment ça ne m’intéresse pas qu'on dise aux filles qu'elles sont merveilleuses quand elles servent , c'est du sexisme bienveillant. Elles ont besoin qu'on leur montre autre chose.

    RépondreSupprimer
  73. "Réduite à néant par l'épilogue : elle va se marier, vivra heureuse avec beaucoup d'enfants, ce qui pourrait être le début d'une autre aventure mais qui ici semble toujours signifier : fini les conneries"

    Oui, mais si on réfléchit bien, lorsqu'on se marie et qu'on a des enfants, normalement, hommes comme femmes ne peuvent plus avoir la même vie que quand ils n'en avaient pas. En effet, dans toute fiction où il y a de l'action, les gens risquent leur vie, souvent bougent beaucoup avec un planning imprévisible, ne peuvent rester chez eux, et si leur planning était limité par les obligations liées aux enfants, les aventures ne pourraient pas être palpitantes.
    Buffy et Lara Croft sont des héroïnes badass, fortes, mais honnêtement, est ce que leur vie est tellement chouette? Buffy elle même le dit, être l'élue est une vie cauchemardesque. Pour le spectateur, voir Buffy taper et tuer des monstres est cool, mais pour elle, est ce que c'est un tel paradis? Et bien sur, c'est tout aussi vrai pour des héros masculins, même si l'orgueil viril ne veut pas l'admettre. Un monde où tout le monde doit montrer qu'il est badass est super pour un spectateur, mais c'est souvent un monde où la vie est horrible. Exemple : la guerre : une guerre est l'occasion majeure où les gens se battent, et montrent qu'ils sont forts, avec plein d'action : mais tout le monde préfèrera vivre dans un pays en paix qu'un pays en guerre.
    Ce n'est pas le côté badass qui est remis en cause automatiquement, quand une personne choisit d'avoir une vie de famille : c'est simplement que la vie n'est pas la même quand on veut avoir un enfant et qu'on en a un, et quand on n'en veut pas. Les enfants changent complètement les priorités des gens.
    Etre célibataire, c'est être libre, mais c'est souvent la solitude, pour les femmes comme pour les hommes : est il si absurde que bien des gens souhaitent autre chose?
    On devrait plus montrer à quel point le fait d'élever un enfant est en réalité très "badass" plutôt que de le dénigrer, en particulier pour des personnages masculins.

    RépondreSupprimer
  74. Si je puis me permettre, le syndrome Trinity c'est de la connerie en barre de mars, de gens qui n'ont pas compris que Trinity est aussi essentielle à Néo, que je ne sais pas moi, Lucifer à Dieu, ou Judas à l'avènement de Jésus dans le nouveau testament.

    En effet, ce que dis l'Oracle à Trinity, ce n'est pas tu tomberas amoureuse de l'Elu, mais celui dont tu te tomberas amoureuse sera l'Elu, ce qui est irrémédiablement différent. Dans un cas, elle tombe amoureux d'un Elu choisi par la Destinée, dans l'autre cas, le vrai, celui qui nous intéresse dans le film, c'est Elle qui choisi de faire de Neo l'Elu, en l'embrassant (chose qui nous est d'ailleurs trés bien montré par la mise en scène, si vous avez un doute, revoyez le film).

    RépondreSupprimer
  75. Je vais juste répondre à Lord Galean parce que ce serait vraiment dommage que ce post se ponctue par une note faisant l'apologie du Trinity Syndrome.

    Bon, on s'en bat les couilles qu'elle soit essentielle au héros, ou même à sa création/détermination/ce-que-tu-veux... Tout ça fait partie intégrante du trope de Trinity.

    En vrai elle est juste trop forte, elle nique sa race à tout le monde y compris Neo, mais pas de chance ce n'est pas elle le héros. Elle est celle qui est balaise tant que Neo reste néophyte :D Et puis très vite, comme par magie (lisez sexisme), respectant la prophétie, le héros qui n'avait jusqu'ici rien d'exceptionnel, sinon ce statut d'élu prophétique, devient beaucoup plus badass que la fille et l'éclipse complètement, celle-ci reléguée à d'autres rôles du coup, désuète comme jamais.

    Et ce qui est triste c'est que ce rôle est conforme à tellement d'autres personnages féminins qui sont cools mais tenant la chandelle jusqu'à ce que le mâle dominant arrive et prenne toute la place tandis que la fille reprend un rôle de fille plus traditionnel ou qu'on l'oublie. Pardon, ce qui est vraiment triste, c'est combien c'est injuste que ce statut d'élu ne soit attribué qu'aux hommes. En fait l'analogie avec le privilège des hommes IRL est super efficace : une femme se casse le cul au boulot et puis vient le mec qu'elle va former, ce même mec occupera vite fait un poste plus important que le sien en en sachant donc moins, avec moins d'expérience, à meilleur paye, tout simplement dû a son statut d'élu... d'homme quoi.
    Magie !

    RépondreSupprimer
  76. Merci Anonyme du 5 juillet, c'est exactement ça, merci d'avoir répondu à ma place <3 (et désolée de pas trop répondre aux commentaires, je m'y remets vite vite !!!)

    RépondreSupprimer
  77. LE truc Anonyme du 5 Juillet, c'est que le trope de Trinity n'existe pas, donc ça n'a aucun intérêt de donner son nom à un syndrome qui n'a rien à voir avec le sujet débattu dans Matrix Trilogy, ça prouve juste que vous n'avez rien compris du tout au propos des films, puisque Neo n'est qu'une transition et la trilogie se termine sur l'avènement d'un Matriarcat (un peu comme Mad Max Fury Road d'ailleurs), secondée par une petite fille et un être a-genré (si vous n'avez pas compris la fin, idem revoyez le film). donc sortir ce genre d'idiotie sur Matrix ou le trope Trinity quand on est un spécialiste de la trilogie et qu'on a vu plus de 50 fois le premier et plus de 10 les deux autres, qu'on a trituré et décortiqué la trilo dans tous les sens, symboliques, humains, métaphysique, social, ethno, etc... pendant quasiment 16 ans, ça rend juste fou.

    Lire ce genre de propos totalement à côté de la plaque, c'est comme lire Denis Colombin dire n'importe quoi sur le jeu vidéo (parce qu'il n'y connait rien), ou lire le tombereau de conneries du cinéma est politique (dernière en date leur incompréhension totale du géniale Zootopia, qui ne parle pas du tout de ce dont ils avaient envie de parler, mais qui du coup, OKLM torde le film pour qu'il rentre dans leur case de débiles mentaux sans réflexion, malgré un excellent commentaire en contre argumentation qui les coupe en deux tout le long de son argutie en n'arrêtant pas de faire référence à l'histoire, et à l'image et uniquement à elle.

    RépondreSupprimer
  78. Salut Mirion, je suis (du verbe suivre) ton blog et même si j'arrive longtemps après, j'ai adoré lire cet article en particulier. Il met le doigt sur un problème récurrent.
    [Spoilers Game of Thrones saison 6, donc si vous ne l'avez pas encore vue, arrêtez de lire.]
    En tant qu'énorme fan de GoT, j'apprécie globalement les personnages féminins de la série, car elles ont des profils assez variés. Je suis tout à fait d'accord avec toi pour dire qu'il faut revaloriser le personnage de Sansa, surtout après ses derniers exploits (hin hin), car j'ai l'impression que ses "haters" restent bloqués à la petite fille de la saison 1. Elle est passée de lady bien élevée voulant se marier et faire des enfants à jeune femme qui en a assez d'être traitée comme un pion par les autres (on la comprend) et qui apprend à la "dure" les règles du jeu. Elle a su prévoir le comportement de Ramsay car elle a compris que connaître son adversaire était sa plus grande force, et j'ai le sentiment qu'elle causera la chute finale de Littlefinger. Tyrion l'avait prédit (à raison) : elle pourrait survivre à beaucoup de monde.
    Quoi qu'il en soit, j'en peux plus de l'acharnement contre Sansa, parce que je constate que ses haters la rendent sans cesse responsable de TOUT : la mort de Rickon (causée par la traîtrise de Smalljon Umber et le talent d'archer de Ramsay), la mise en danger de Jon (par contre tout le monde vénère Jon alors qu'il s'est mis dans la panade tout seul en chargeant bille en tête l'armée Bolton), la mort de Ned (due à Petyr Baelish et Joffrey)... si ça continue, les assassinats de Robb et Cat', l'invalidité de Bran et la cécité temporaire d'Arya vont être de sa faute aussi *facepalm*

    On a quand même un bon gros exemple d'attribution de mérite à un mec à la fin de la saison 6, car l'un des seigneurs du Nord affirme que Jon "a vengé les Noces Pourpres" (bah non mec, c'est l'œuvre de sa sœur/cousine Arya, pas déso) et ils le nomment roi du Nord (alors que sans le soutien militaire demandé par Sansa, ils se prenaient une grosse raclée). Le point positif, c'est que Jon lui-même ne s'attribue aucun mérite et dit même à Sansa qu'ils n'auraient pas gagné la Bataille des Bâtards sans elle :-) de toute façon, on lui a toujours donné des responsabilités qu'il n'a jamais demandées...

    RépondreSupprimer
  79. Je voudrais rendre justice à deux choses concernant les personnages du syndrôme Trinity.
    Concernant WildStyle, le film entier tourne autour de la thématique de la banalité et il donc normal que le personnage badass (incarné par WS) soit supplanté par le personnage d'Emmet. Wildstyle considère d'ailleurs plus ou moins explicitement que parce qu'Emmet est banal, il ne peut pas avoir un destin extraordinaire et le récit tend à montrer que cela n'a rien à voir. C'est la raison pour laquelle Wildstyle fait le choix de quitter Batman à la fin. Batman étant lui-même un cliché du badass débile qui emprisonne les femmes dans une vision patriarcale et qui, à la fin, décide de rendre sa liberté à Wildstyle. Ok, c'est pas forcément ultra subtil, ce n'est pas un exemple extraordinaire de perso féministe et c'est dommage que le héros soit par défaut un garçon et la fille un love interest. Mais on ne peut pas reprocher à ce film d'avoir mis en avant un personnage banal au détriment d'un plus intéressant (fussent-il respectivement homme et femme) car c'est exactement l'intention de l'histoire.
    Et concernant Chichi, ok elle n'a clairement pas la même qualité de développement de personnages de tous l'univers DB une fois devenue adulte. Mais ça ne l'empêche pourtant pas d'être un exemple de lucidité, de monoparentalité (vu toutes les fois où Goku crève) et d'abnégation. Il suffit de voir le cassos de mari qu'elle se trimballe, toujours à esquiver ses responsabilités et à se battre au lieu d'élever correctement sa famille. Elle a beau être cantonnée à un rôle minimal et sexiste, elle est probablement un des personnages les plus sensés de tout le récit. Et à côté d'elle, il y a Bulma, C18 et Videl qui sont des persos féminins très intéressants dans DB.

    Bref, je pinaille un peu et même si je suis largement d'accord avec toi pour le reste de ton discours, je pense simplement qu'il fallait préciser tout ça (si ce n'était pas déjà fait par quelqu'un d'autre, je n'ai pas lu les commentaires).

    RépondreSupprimer

parce que la violence ne résout rien.